African Journals Online
The African Journal of Urology

Issues Available About the Journal

Vol. 8, No. 2, May 2002
ABSTRACTS

COMPLICATIONS OF ORTHOTOPIC ILEAL W-NEOBLADDER WITH SEROUS LINED EXTRAMURAL TUNNEL IN 520 PATIENTS

H. ABOL-ENEIN

Urology and Nephrology Center, Mansoura University, Egypt

Objective To report on the complications following orthotopic ileal W-neobladder with serous lined extramural antireflux ureteral implantation.

Patients and Methods The records of 520 patients that had undergone one-stage radical cystectomy and orthotopic ileal neobladder were reviewed retrospectively including the follow-up files. Special attention was directed towards the mortality, morbidity and late complications recorded during the follow-up evaluation.

Results Hospital mortality was reported in 5 cases. Eighty-one early compli-cations were observed in 60 patients (11.5%), including GIT complications in 13, wound infection in 22 and pouchovaginal fistulae in 3. Out of 520 patients 400 were evaluable (308 men and 92 women). Tumor recurrence was documented in 101 patients (20%) including 5 with isolated urethral recurrence (0.9%). Late complications included pouch stones in 13, outflow obstruction in 12, mucus retention in 4 and adhesive bowel obstruction in 5. Urinary incontinence was found in 9% and 18% of patients during the day and night times, respectively. Hypercontinence was documented in 9 females. Upper tract deterioration was observed in 36 out of 785 renal units (4.5%) due to anastomotic stricture in 32 and chronic pyelonephritis in 4. Poucho-ureteral reflux was seen in 28 units (3.6%). Bacteria were isolated in the urine of 32% of 316 examined patients. Serum creatinine was normal in all but 4 patients and 44 patients (11%) suffered from subclinical chemical metabolic acidosis.

Conclusion The incidence of complications following ileal W-neobladder is low and amenable to treatment in most of the patients. Furthermore, the technique has proved its efficacy and durability.

Complications de la Néo-Vessie par Anse Iléale en W avec Réimplantation Urétérale Extramurale sous Sereuse chez 520 Patients

Objectif Rapporter les complications de la néo-vessie iléale en W avec réimplantation urétérale anti-reflux.

Patients et Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur une série de 520 patients ayant bénéficié d’une iléo-cystoplastie de substitution après cystectomie radicale. Les données du suivi ont été analysées avec une attention spéciale pour la mortalité, la morbidité et les complications tardives. Résultats Une mortalité hospitalière a été reportée dans 5 cas. Quatre vingt et une complications précoces ont été observées chez 60 patients (11,5%), incluant des complications GIT dans 13 cas, une infection de la plaie opératoire dans 22 cas et une fistule vagino-néo-vésicale dans 3 cas. Sur les 520 patients, 400 étaient évaluables (308 hommes et 92 femmes). Une récidive tumorale documentée a été retrouvée chez 101 patients (20%) dont 5 avec une récidive urétrale isolée (0,9%). Les complications tardives incluaient des lithiases dans la néo-vessie dans 13 cas, une obstruction à l’écoulement des urines dans 12 cas, une rétention de mucus dans 4 cas, et une occlusion intestinale par brides dans 5 cas. Une incontinence urinaire a été retrouvée dans 9% et 18% des cas respectivement diurne et nocturne. Une vessie rétentioniste a été retrouvée chez 9 patientes. Une détérioration du haut appareil urinaire a été notée dans 36 des 785 unités rénales (4,5%) due à une sténose anastomotique dans 32 cas et une pyélonéphrite chronique dans 4 cas. Une bactériurie a été isolée dans 32% des 316 patients qui ont bénéficié d’un ECBU. A l’exception de 4 patients, la créatininémie était normale chez tous les autres, tandis que 44 patients avaient une acidose métabolique infra-clinique.

Conclusion L’incidence des complications après néo-vessie intestinale en W est faible et traitables chez la plupart des patients. De plus, la technique a prouvé son efficacité et la stabilité de ces résultats dans le temps.

DOXAZOSIN IN THE TREATMENT OF ELDERLY PATIENTS WITH BENIGN PROSTATIC HYPERPLASIA

A.M.E. NWOFOR AND A.S. DOGUNRO

Urology Unit, Department of Surgery, Nnamdi Azikiwe University Teaching Hospital, Nnewi, Nigeria and Pfizer Pharmaceuticals, West Africa

Objective To evaluate the efficacy and tolerability of doxazosin tablets in elderly patients with symptomatic benign prostatic hyperplasia (BPH).

Patients and Methods This study involved the use of doxazosin, a once daily alpha-1 adrenergic blocker, for the treatment of BPH in two distinct phases. Phase 1 involved a two-week dose titration, escalating from 1 mg to 8 mg depending on response and tolerability using blood pressure (BP) and pulse as a monitor to arrive at a stabilizing dose. In phase 2, the patients were maintained on the stabilized dose for 6 weeks. The International Prostate Symptom Score (IPSS) and Quality of Life Assessment (QLA) were used to evaluate the severity of the illness and the response to treatment. Twenty-six patients were enlisted while only 20 met the criteria for analysis. Mean age was 72.5 (55-90) years. Eighteen (90%) were stabilized at a doxazosin dose of 4 mg, while 2 (10%) stabilized on 2 mg.

Results There was a significant improvement of symptoms (IPSS) in all the patients at the end of the titration period, and this was progressive and sustained over the 6-week study period. QLA was also significantly improved. BP did not vary significantly in the normotensives, while the hypertensives required other antihypertensives to maintain normal levels. One case had severe postural hypotension that warranted discon-tinuation of the test drug. Using the Physician Global Assessment, efficacy was excellent in 65%, good in 30% and poor in 5%, while tolerability was excellent in 95% and poor in 5%. Drug compliance was 100%. Side effects were minimal and not life threatening.

Conclusion Doxazosin is effective in the treatment of BPH in elderly Nigerians. It is compatible with other drugs used in the treatment of other illnesses associated with old age. It is therefore recommended for use in elderly BPH patients.

La Doxazosine dans le Traitement de l’Hypertrophie Bénigne de la Prostate chez les Patients Agés

Objectif Evaluer l’efficacité et la tolérance de la doxazosine chez des patients âgés présentant des symptômes d’hypertrophie bénigne de la prostate.

Patients et Méthodes Cette étude porte sur l’utilisation de la doxazosine, un alpha-1 bloquant en prise unique journalière pour le traitement de l’HBP en deux phases. La première phase consistait en deux semaines de recherche de la dose appropriée avec une prise progressive de 1 mg à 8 mg selon la réponse et la tolérance en mesurant la pression artérielle et le pouls jusqu’à arriver à une dose de stabilité. Dans la seconde phase, les patients sont maintenus à cette dose de stabilité pendant 6 semaines. Les scores internationaux des symptômes prostatiques (IPSS) et Qualité de vie (QOL) ont été utilisés pour évaluer la sévérité de la maladie et la réponse au traitement. Sur les 26 patients enrôlés, seuls 20 présentaient des critères analysables. L’âge moyen était de 72,5 ans avec des extrêmes de 55 et 90 ans. La stabilisation des symptômes a été obtenue chez 18 patients (90%) avec la doxazosine 4 mg tandis que 2 patients (10%) l‘ont été à la dose de 2 mg.

Résultats Il y avait une amélioriation significative des symptômes (IPSS) chez tous les patients à la fin de la première phase, et de façon progressive et durable à la fin des 6 semaines de l’étude. La qualité de vie était significativement améliorée. La pression artérielle n’avait pas subi de variation significative chez les patients normotendus alors que le rajout d’autres anti-hypertenseurs était nécessaire pour obtenir une tension normale chez les patients hypertendus. Un patient a eu une hypotension orthostatique sévère qui a amené à discontinuer le test thérapeutique. Le résultat était excellent dans 65% des cas, bon dans 30% des case et faible dans 5% des cas. La tolérance était excellente dans 95% des cas et mauvaise dans 5% des cas. La compliance au traitement était de 100%. Les effets secondaires étaient minimes et ne mettaient pas en péril le pronostic vital.

Conclusion La doxazosine est efficace chez les Nigérians âgés. Elle est compatible à d’autres médications utilisées dans le traitement des tares associées au vieillissement. Aussi, est-elle recommandée dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate chez la personne âgée.

TERAZOSIN TREATMENT OF PATIENTS WITH LUTS/BPH. DOES IT IMPROVE THE FLOW?

A. GHOBISH

Suez Canal University, Ismailia, Egypt

Objective To evaluate flowmetry changes associated with a significant symptomatic improvement in patients with benign prostatic hyperplasia (BPH) / lower urinary tract symptoms (LUTS) treated with terazosin.

Patients and Methods The study included 588 patients with BPH / LUTS treated with terazosin in a dose of 5 mg HS (Group I) and 121 patients with BPH / LUTS subjected to watchful waiting serving as a control group (Group II). All patients underwent digital rectal examination (DRE), International Prostate Symptoms Score (IPSS) and prostate specific antigen (PSA) evaluation to exclude cancer of the prostate. Further investigations included flowmetry and measurement of post-voiding residual urine. All patients were followed-up for at least 12 months.

Results The pretreatment assessment showed an average IPSS of 15.7 (range 9 — 26), a quality of life assessment (QLA) average score of 4.3 (range 4 — 6), an average volume of the prostate of 39 ± 26.7 gm, an average PSA value of 1.9 n/ml and a normal serum creatinine in all patients. The pretreatment mean peak urinary flow rate (Qmax) was 9.7 ml/s, average flow rate (Qave) was 5.1 ml/s and post-void residual (PVR) was 74.9 ml. At 3 months follow-up, 499 (85%) patients of Group I reported satisfaction and continued treatment. At one year, 436 (74%) out of these patients showed an improvement >30% in IPSS and QLA and had a mean Qmax of 12.0 ml/s (+ 2.3 ml/s), a mean Qave of 6.1 ml/s (+ 1.0 ml/s) and a mean PVR of 46.7 ml (- 28.2 ml). However, the change in Qmax ranged from — 35.5% to + 100% with a positive change in 76% and a negative change in 24%. Of the patients with symptomatic improvement, only 40% showed an increase in Qmax >30%, while 4.8% showed a decrease in Qmax of more than 30%. In the control group only 37 patients showed a symptomatic improvement >30% with only one patient showing an improvement of Qmax >30%, which is statistically significantly less than in the active treatment group.

Conclusion In spite of a significant symptomatic improvement in 74% of the patients treated with terazosin at one year follow-up, only 40% showed an improvement of Qmax >30%. An actual deterioration >30% of the Qmax was seen in 4.8% of the symptomatically improved patients which denotes that the symptomatic improvement does not parallel flowmetry improvement.

Le Traitement par la Terozosine chez les Patients Présentant des Signes d’Obstruction du Bas Appareil Urinaire/HBP. Améliore-t-il le Débit Urinaire?

Objectif Evaluer les variations de la débimétrie associées à une amélioration significative des symptômes chez des patients présentant une hypertrophie bénigne de la prostate ou des signes d’obstruction du bas appareil urinaire traités par la térazosine.

Patients et Méthodes L’étude a porté sur une série de 588 patients présentant une HBP/LUTS traitée par térazosine à la dose de 5 mg HS (Group I) et 121 patients présentant les mêmes symptômes et soumis à une surveillance comme group témoin (Groupe II). Tous les patients ont bénéficié d’un toucher rectal, remplissage d’un questionnaire IPSS et dosage du taux sanguin de PSA afin d’exclure un cancer de la prostate. Des investigations plus approfondies incluant une débimétrie et une mesure du résidu post-mictionnel ont été réalisées. Tous les patients ont été suivis pendant au moins 12 mois. Résultats L’évaluation pré-thérapeutique a montré un score IPSS moyen de 15,7 (extrêmes de 9 et 26), un score moyen de qualité de vie de 4,3 (extrêmes de 4 et 6), un poids moyen de la prostate de 39 ± 26,7 gm, un taux moyen de PSA de 1,9 ng/ml et une créatininémie normale chez tous les patients. Le débit maximal (Qmax) avant traitement était en moyenne de 9,7 ml/s, le débit moyen (Qave) était de 5,1 ml/s. Le résidu post-mictionnel était en moyenne de 74,9 ml. Après un suivi de 3 mois, 499 (84%) de ces patients ont montré une amélioration >30% de leur score IPSS et score qualité de vie (QoL) et ont eu un Qmax moyen de 12 ml/s (+2,3 ml/s), un débit moyen de 6,1 ml/s (+1,0 ml/s) et résidu post-mictionnel moyen de 46,7 ml (-28,2 ml). Cependant, les modifications du Qmax variaient de —35,5% à +100% avec un changement positif dans 76% et un changement négatif dans 24%. Parmi les patients qui ont eu une amélioration des symptômes, seuls 40% ont montré une augmentation du Qmax >30%, tandis que 4,8% ont montré une diminution de Qmax de plus de 30%. Dans le groupe contrôle, seuls 37 patients ont montré une amélioration des symptômes de plus de 30% avec un seul patient montrant une amélioration de plus de 30%, ce qui est statistiquement moins significatif que dans le groupe sous traitement.

Conclusion En dépit d’une amélioration symptomatique chez 74% des patients traités par la térazosine, seuls 40% ont montré une augmentation de Qmax de plus de 30% après un an de suivi. Une détérioration de Qmax >30% a été trouvée chez 4,8% des patients dont les symptômes ont été améliorés, ci qui dénote qu’il n’y a pas de parallélisme entre l’amélioration des symptômes et celle de la débimétrie.

PRIMARY NOCTURNAL ENURESIS: A CLINICAL URODYNAMIC EVALUATION AND ANALYSIS OF THERAPEUTIC OPTIONS

M.E. ABDEL MAGID

Urology Department, Al-Azhar University, Cairo, Egypt

Objective To assess the clinical evaluation, urodynamic data and therapeutic options in patients with primary nocturnal enuresis.

Patients and Methods A total of 473 patients aged between 5 and 35 years were evaluated clinically and underwent urine analysis and cultures as well as plain radiography of the abdomen. Intravenous urography was done when indicated. A urodynamic study was done in patients with polysymptomatic enuresis, a failed previous therapy and enuresis in adults. Initially, patients with monosymptomatic enuresis and those who had polysymptomatic enuresis with a stable detrusor function were managed by conditioning therapy using a calendar. When urodynamic studies detected detrusor instability (DI), the patients were initially treated by anti-muscarinics.

Results Monosymptomatic enuresis was diagnosed in 329 patients, while the remaining 144 patients had polysymp-tomatic enuresis. Detrusor instability was detected in 36% of the monosymptomatic patients and in 93% of the polysymptomatic patients. Bladder capacities at the first sensation (FS), at normal sensation and at the maximum cystometric capacity (MCC) showed a statistically significant increase in patients with stable detrusor function compared to those with DI. The detrusor pressure (Pdet) was significantly higher at the first sensation and at the MCC in patients with DI than in patients with a stable detrusor. Conditioning therapy showed satis-factory results in 74% of the patients with a better outcome in those with monosymptomatic enuresis. Antimuscarinics treated 91% of both monosymptomatic and polysymptomatic enuretics with DI.

Conclusion Conditioning therapy using a calendar can offer a good therapeutic modality to most patients with primary nocturnal enuresis with stable detrusor function avoiding the costs and side effects of drugs. Pharmacotherapy should only be used when this conditioning therapy fails. Filling cystometry can detect detrusor instability as a cause of enuresis that helps in the proper choice of antimuscarinics as a primary line of treatment.

Enurésie Nocturne Primaire: Evaluation Clinique et Urodynamique et Analyse des Options Thérapeutiques

Objectif Evaluer les données cliniques et urodynamiques et les options thérapeutiques chez des patients présentant une énurésie nocturne primitive.

Patients et Méthodes Un total de 473 patients âgés de 5 à 35 ans ont été évalués cliniquement et ont bénéficié d’un examen cytobactériologique des urines et d’une radiographie de l’abdomen sans préparation. Une UIV a été réalisée lorsque nécessaire. Un bilan urodynamique a été fait chez les patients présentant une énurésie poly-symptomatique et dans les cas d’échec d’un traitement antérieur chez l’adulte. Initialement, les patients ayant une énurésie mono-symptomatique et ceux qui étaient polysymptomatiques mais avec une fonction détrusorienne stable étaient pris en charge par traitement conditionné avec un calendrier mictionnel. Lorsque le bilan urodynamique avait détecté une instabilité vésicale, les patients recevaient un traitement initial à base d’anti-muscariniques.

Résultats Une énurésie mono-symptomatique a été diagnostiquée chez 329 patients, tandis que les 144 patients restants avaient une forme poly-symptomatique. Une instabilité détrusorienne a été détectée dans 36% des formes mono-symptomatiques et dans 93% des patients poly-symptomatiques. La capacité vésicale au premier besoin (B1), à B2 et à la capacité vésicale maximale montrait une augmentation statistiquement significative chez les patients à détrusor stable comparés à ceux qui avaient une instabilité vésicale. La pression détrusorienne était significativement plus élevée à B1 et à la capacité vésicale maximale chez les patients avec une instabilité vésicale que chez les patients avec une vessie stable. Le traitement conditionné a été satisfaisant chez 74% des patients et d’autant meilleur chez ceux avec une énurésie mono-symptomatique. Les anti-muscariniques ont traité 91% des formes aussi bien mono-symptomatiques que poly-symptomatiques associées à une instabilité vésicale. Conclusion Un traitement conditionné utilisant un calendrier mictionnel est une méthode efficiente chez la plupart des patients présentant une énurésie primaire avec détrusor stable, évitant les coûts et les effets secondaires des médicaments. Le traitement pharmacologique doit être utilisé qu’en cas d’échec de cette méthode thérapeutique. La cystomanométrie peut détecter une instabilité détruso-rienne et peut aider dans le choix d’un traitement anti-muscarinique de première ligne.

TESTICULAR TORSION: EXPERIENCE IN THE MIDDLE BELT OF NIGERIA

S.A. KURANGA AND G.A. RAHMAN

Department of Surgery, University of Ilorin Teaching Hospital, Ilorin, Nigeria

Objective To determine the fate of the testis affected by testicular torsion (TT) in relation to the duration of the symptoms and to know the relative frequency of testicular torsion in the middle belt of Nigeria.

Patients and Methods All patients presenting with TT presenting at the University of Ilorin Teaching Hospital, Ilorin, Nigeria between January 1989 and December 1998 were reviewed retrospectively by analyzing data from the medical records department, operating theatre and the surgical wards.

Results Ninety-two patients with clinical suspicion of TT were reviewed. In 87 patients TT was confirmed at surgical exploration. Three were diagnosed as epididymo-orchitis, while two patients absconded. The patients’ age ranged from 6 months to 50 years (mean age 22.1 ± 9 years). Eighty-one cases (93.1%) were unilateral, 36 (41.4%) right-sided, while 45 (51.7%) were left-sided. Six patients (7%) had bilateral disease which was synchronous in one and asynchronous in five patients. Seventy-five of the 87 testes (86.2%) were found to be viable at operation, while 12 (13.8%) were grossly non-viable and were removed. Orchidopexy was performed on testes found to be viable as well as on the contralateral testis in the case of unilateral cases.

Conclusion Testicular torsion is the second most frequent urological emergency in our institution. In this series, the pathology was more prevalent on the left side with a salvage rate of 86.2% which can still be improved. Emphasis should be placed on the correct diagnosis as opposed to other acute scrotal conditions, particularly epididymo-orchitis and epididymitis with which TT is often confused.

Torsion du Testicule: Expérience de la Ceinture Moyenne du Nigéria

Objectif Déterminer la vitalité du testicule affectée par une torsion du cordon spermatique en relation avec la durée des symptômes et de connaître la fréquence relative de la torsion du testicule dans la ceinture moyenne du Nigéria.

Patients et Méthodes Tous les dossiers des patients qui se sont pré-sentés à l’Hôpital Universitaire de Ilorin, Nigéria, et reçus entre Janvier 1989 et Décembre 1998 ont été revus rétrospectivement. Les données ont été collectées à partir des archives médicales, du bloc opératoire et des unités d’hospitalisation chirurgicale.

Résultats Les dossiers de 92 patients ayant eu une suspicion clinique de torsion du cordon ont été revus. La confirmation a été faite à l’exploration chirurgicale dans 87 cas. Une orchi-épididymite a été diagnostiquée dans trois cas. L’âge moyen des patients était de 22,1 ± 9 avec des extrêmes de 6 mois et 50 ans. La torsion était unilatérale dans 81 cas (93,1%). Il s’agissait du côté droit dans 36 cas (41,4%) et du côté gauche dans 45 cas (51,7%). Six patients avaient une forme bilatérale (7%) dont une forme synchrone et 5 formes asynchrones. Soixante-quinze des 87 testicules (86,2%) étaient viables à l’exploration tandis que 12 (13,8%) étaient nécrosés et ont été enlevés. Une orchidopexie a été pratiquée sur tous les testicules retrouvés viables et sur le testicule controlatérale dans les formes unilatérales.

Conclusion La torsion du cordon spermatique est la seconde urgence urologique dans notre institution. Dans cette série, le côté gauche était plus atteint. Le testicule a été sauvé dans 86,2% mais ce taux peut être amélioré. D’où l’importance du diagnostic correct de la torsion du cordon spermatique qu’il faut distinguer des autres causes de bourses aiguës particulièrement l’orchi-épididymite et l’épididymite qui peuvent souvent prêter à confusion.

PROSTATIC ADENOCARCINOMA IN CYSTOPROSTATECTOMY SPECIMENS REMOVED FO BLADDER TUMORS IN BILHARZIAL PATIENTS

A.R. EL-NAHAS, H. ABOL-ENEIN, M.A. EL-BAZ AND E.I. IBRAHEIM

Urology and Nephrology Center, Mansoura, Egypt

Objective To determine the incidence of prostatic adenocarcinoma in bilharzial patients who previously underwent radical cystoprostatectomy for bladder tumors.

Patients and Methods From February 1997 to February 1999, 249 male patients with bladder cancer were screened for prostate cancer prior to cystectomy using DRE and total PSA assay, as well as transrectal ultrasound-guided prostatic biopsies. Then the cystoprostatectomy specimens were serially sectioned (every 3 mm) and histologically examined.

Results Prostatic adenocarcinoma was detected by ultrasound-guided prostatic needle biopsies in 2 cases, while in 18 it was discovered incidentally after cystoprostatectomy (total 20 patients = 8%). Gleason score was 6 in 16 patients, 7 in 3 patients and 8 in the remaining patient. Perineural lymphatic permeation was observed in 4 cases and extracapsular extension in one.

Conclusion Compared to previous reports on non-bilharzial patients, the incidence of prostate cancer in the cystoprostatectomy specimens of bilharzial patients was low, and the tumors were clinically insignificant in most of the cases.

Adénocarcinome Prostatique dans les Pièces de Cysto-Prostatectomie pour Tumeurs de Vessie Bilharzienne

Objectif Déterminer l’incidence de l’adénocarcinome prostatique chez des patients bilharziens qui ont subi une cysto-prostatectomie radicale pour tumeur de vessie.

Patients et Méthodes De Février 1997 à Février 1999, 249 patients de sexe masculin ont bénéficié d’un dépistage de cancer prostatique avant une cystectomie. Le dépistage a consisté en un toucher rectal, un dosage du taux de PSA total et des biopsies prostatiques guidées par échographie trans-rectale. Puis des coupes sériées tous les 3 mm ont été pratiquées sur les pièces de cysto-prostatectomie suivies d’un examen histologique.

Résultats Un adénocarcinome prostatique a été détecté chez deux patients avec les biopsies écho-guidées, tandis que 18 cas ont été retrouvés fortuitement sur les pièces de cysto-prostatectomie (total 20 patients = 8%). Le score de Gleason était de 6 chez 16 patients, 7 chez 3 patients et 8 chez 1 patient. Une perméation lymphatique péri-nerveuse a été observée chez 4 patients et une extension capsulaire chez un patient.

Conclusion Comparée aux études antérieures portant sur des patients non bilharziens, l’incidence du cancer de la prostate dans les pièces de cysto-prostatectomie chez les patients bilharziens est très faible. De plus, les tumeurs sont cliniquement insignifiantes dans la plupart des cas.

EXTRACORPOREAL SHOCK WAVE LITHOTRIPSY AS MONOTHERAPY FOR STONES IN SOLITARY KIDNEY

K. MADBOULY, E. ELSOBKY, K.Z. SHEIR, I. ERAKY AND M. KENAWY

Urology and Nephrology Center, Mansoura University, Mansoura, Egypt

Objective To evaluate extracorporeal shock wave lithotripsy (ESWL) as a monotherapy for urolithiasis in patients with solitary kidney and to determine the factors that may affect its results.

Patients and Methods Using the Dornier MFL 5000 lithotriptor, 106 patients with solitary kidney (80 men and 26 women) were treated for stone disease. The mean age (± SD) was 44.5 ± 11.1 years (ranging from 18 to 70 years). The causes of monorenia were nephrectomy, the presence of a contralateral non-functioning kidney or a congenital solitary kidney (56.6%, 39.6% and 3.8%, respectively). The mean stone length was 13 ± 5 mm and the mean width was 10 ± 3 mm. Pre-treatment stenting was done in 14 patients to relieve anuria before ESWL. The follow-up data were recorded at 3 months. The statistical analysis was performed using chi-square test to detect the different factors that may affect the stone-free rate.

Results The overall stone-free rate was 84.9%. Sixteen patients (15.1%) were not cleared of stones, including 12 (11.3%) with insignificant gravel of <5mm. There was no significant difference in the stone-free rate between the non-stented patients and those who had received a stent prior to treatment (p=0.83). The only significant factors affecting the stone-free rate were side and number of the stones (p=0.02 for each). High-grade fever was reported in one patient due to partial obstruction and managed with a percutaneous nephrostomy tube and antibiotics. Anuria developed in 6 patients; two were treated by fixation of double J (JJ) stents and ESWL, while ureteroscopy was performed for the other patients. Conclusion ESWL is a safe and effective modality for the treatment of urolithiasis in patients with solitary kidney. Routine pretreatment stenting in patients with a solitary kidney is not necessary and has no impact on the stone-free rate. Posttreatment close follow-up is mandatory with careful attention to fragment size and location, serum creatinine and detection of hydronephrosis.

La Lithotritie Extra-Corporelle en Monothérapie des Lithiases Urinaires sur Rein Unique

Objectif Evaluer la lithotritie extra-corporelle en monothérapie des lithiases urinaires sur rein unique et de déterminer les facteurs pouvant influencer ses résultats.

Patients et Méthodes Utilisant un lithotripteur de type Dornier MFL 5000, 106 patients avec un rein unique (80 hommes et 26 femmes) ont été traités pour lithiases. L’âge moyen était de 44,5 ± 11,1 ans (ET), variant de 18 à 70 ans. L’étiologie des reins uniques était soit une néphrectomie, un rein controlatéral non fonctionnel ou un rein unique congénital, respectivement dans 56,6%, 39,6% et 3,8%. La longueur moyenne du calcul était de 13 ± 5 mm pour une largeur moyenne de 10 ± 3 mm. Une montée de sonde pré-opératoire a été réalisée dans 14 cas. Les données du suivi ont été relevées à 3 mois. L’analyse statistique a été faite utilisant le test du Chi 2 afin de déterminer les facteurs pouvant influencer le taux de guérison.

Résultats Le taux global de guérison était de 84,9%. Seize patients avaient des calculs résiduels (15,1%), dont 12 (11,3%) avec des fragments négligeables de moins de 5 mm. Il n’y avait pas de différence significative dans le taux de guérison entre les patients qui ont eu une montée de sonde pré-opératoire et ceux qui n’en ont pas eu (p=0.83). Les facteurs significatifs influençant le taux de guérison étaient le côté et le nombre de calculs (p=0.02 pour chaque facteur). Une fièvre élevée a été notée chez un patient ayant eu une obstruction partielle. Elle a été traitée par mise en place d’une sonde de néphrostomie percutanée et une antibiothérapie. Une anurie s’est développée chez 6 patients. Deux ont été traités par montée d’une sonde JJ et lithotritie extra-corporelle, tandis qu’une urétéroscopie a été réalisée chez les autres patients.

Conclusion La lithotritie extra-corporelle est une méthode sûre et efficace dans le traitement des lithiases urinaires sur rein unique. La montée de sonde pré-opératoire systématique n’est pas nécessaire parce que n’ayant aucun impact sur le taux de guérison. Une surveillance post est requise avec une attention particulière pour la taille et le siège des fragments, la créatininémie et le dépistage d’une dilatation des cavités pyélo-calicielles.

AJOL Home Page How to order photocopies Order Forms INASP Home Page