African Journals Online
The African Journal of Urology

Issues Available About the Journal

VOL. 9, NO. 2, 2003
ABSTRACTS

LA FRACTURE DU CORPS CAVERNEUX. A PROPOS DE 123 CAS

M. Benjelloun, R. Rabii, S. Bennani, B. Querfani, A. Joual and M.N. El Mrini

CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

Objectif D'analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques de la fracture du corps caverneux, à travers une revue de la littérature. Patients et méthodes Entre janvier 1976 et juin 2002, 123 cas de fractures de corps caverneux ont été colligés. La moyenne d'âge était de 25 ans. Le mécanisme du traumatisme est représenté dans la majorité des cas (71,5%) par une manœuvre forcée du pénis en érection. Le diagnostic était en général facile et reposait sur la clinique. Le traitement était chirurgical de façon précoce par une réparation de l'albuginée, le plus souvent après décalottage de la verge (74 cas). Un cas de rupture de l'urètre a été retrouvé après une fracture des deux corps caverneux. Résultats L'évolution post-opératoire était en général satisfaisante chez 95 patients. On a retrouvé, cependant, 8 cas de plaque fibreuse et 4 cas de courbure de verge. Il n'y avait pas de signes de dysfonction érectile chez nos patients. Conclusion La fracture du corps caverneux est une pathologie qui reste rarissime. Le diagnostic est purement clinique, et le traitement reste le plus souvent chirurgical. Le pronostic de ces fractures, traitées précocement, est en général favorable.

 

 

Fracture of the Corpus Cavernosum. Report on 123 Cases

Objective: To analyze the diagnostic and therapeutic aspects of fracture of the corpus cavernosum and compare our results with those in the literature. Patients and Methods: Between January 1976 and June 2002, 123 cases of fracture of the corpus cavernosum were treated at our department. The mean age of the patients was 25 years. In the majority of cases (71.5%), fracture of the penis occurred by forced manipulation of the erected penis. The diagnosis was based on clinical examination. The patients were treated surgically by repair of the tunica albuginea, mostly (74 cases) after degloving of the penile skin. One case of ureteral rupture was encountered after fracture of both corpora cavernosa. Results: In 95 patients, the postoperative outcome was satisfactory. However, 8 cases of fibrous plaques and 4 cases of penile curvature were encountered. None of our patients experienced postoperative erectile dysfunction. Conclusion: Fracture of the corpus cavernosum is a pathology which remains quite rare. The diagnosis is based on clinical examination and treatment is surgical in the majority of cases. The outcome of the treatment of such fractures is usually satisfactory provided the patients present at an early stage.

 

 

INTRALESIONAL VERAPAMIL INJECTION IN TREATMENT OF PEYRONIE'S DISEASE. PRELIMINARY RESULTS

H. Aboul-Ella, A.M. El-Taher, M.A. El-Akkad and M.A. El-Sharkawy

Assiut University, Assiut, Egypt

Objective To evaluate the efficacy of intra-lesional verapamil injection in the treatment of Peyronie's disease. Patients and Methods Twenty-six patients with Peyronie's disease were divided into two groups: the verapamil treatment group (study group) including 13 patients and the saline group (control group) including another 13 patients. The patients' age ranged from 35 to 58 years with a mean age of 43.75 years. The patients in the study group were subjected to a weekly injection of 10 mg verapamil hydrochloride (5 mg / 2 ml) into the plaque for the duration of six weeks. At the same time, the patients in the control group received a weekly injection of normal saline into the plaque, also for the duration of six weeks. The patients' response to the injections was evaluated subjectively with respect to pain and sexual dysfunction and objectively with respect to the plaque volume and the degree of curvature. Results Following therapy, pain was improved in 8 of 9 patients (88.9) of the patients in the verapamil group, while in the control group it was stationary in 6 of 8 patients (75%) and had progressed in 2 of 8 patients (25%). Curvature was improved in 5 of 10 patients (50%) and remained unchanged in 5 of 10 patients (50%) of the study group, while no improvement could be recorded in any of the patients of the control group. Three of five patients (60%) of the study group reported an improvement in sexual function, while no improvement was reported in the control group. Conclusion Verapamil may be considered a safe, effective non-surgical remedy for the treatment of Peyronie's disease with an acceptable outcome in selected patients.

 

 

Injection Intra-Lésionnelle de Vérapamil dans le Traitement de la Maladie de Lapeyronie. Résultats Préliminaires

Objectifs: Evaluer l’efficacité de l’injection intra-lésionnelle de Vérapamil dans le traitement de la maladie de Lapeyronie. Patients et Méthodes: Vingt six patients présentant la maladie de Lapeyronie ont été divisés en deux groupes: le groupe d’étude composé de 13 patients traités par la Vérapamil et le groupe contrôle composé de 13 patients traités par une solution saline. L’âge des patients variait entre 35 et 58 ans avec une moyenne de 43.75 ans. Les patients du groupe d’étude avaient bénéficié d’une injection hebdomadaire de 10mg de Chlorhydrate de Vérapamil (5mg/2ml) dans la plaque durant six semaines. Pendant ce temps les patients du groupe contrôle bénéficiaient d’une injection hebdomadaire de solution saline dans la plaque pour la même durée. L’évaluation de la réponse a été réalisée de façon subjective concernant la douleur et la dysfonction sexuelle et de façon objective concernant le volume de la plaque et le degré d’incurvation de la verge. Résultats: Au bout du traitement, la douleur était améliorée dans 88.9% (8/9 patients) dans le groupe d’étude tandis que dans le groupe contrôle la douleur était restée stationnaire dans 75% (6/8 patients), et même s’est aggravée dans 25% (5/10 patients). L’incurvation de la verge s’est améliorée dans 50% (5/10 patients) et est restée inchangée dans 50% (5/10 patients) au sein du groupe d’étude, tandis qu’aucune amélioration n’a été notée dans le groupe contrôle. Six pour cent (3/5 patients) du groupe d’étude ont noté une amélioration des performances sexuelles alors qu’aucune amélioration n’était perceptible dans le groupe contrôle. Conclusion: La Vérapamil peut être considérée comme un traitement non chirurgical sûr et efficace de la maladie de Lapeyronie avec des résultats acceptables chez des patients bien sélectionnés.

 

 

 

 

PREVALENCE OF HYPOSPADIAS, ABDOMINAL AND PENO-SCROTAL ABNORMALITIES AMONG PRIMARY SCHOOL BOYS IN A NIGERIAN COMMUNITY

A.A. Okeke, C.C. Okonkwo and D.N. Osegbe

Lagos University Teaching Hospital, Lagos, Nigeria

Objectives To determine the prevalence of hypospadias, patent processus vaginalis, umbilical hernia, splenomegaly and cryptorchidism in primary school boys of a Nigerian community. Patients and Methods A community-based observational study using the cluster-sampling method was done. One thousand and ninety-six primary school boys aged between 5 and 13 years from five randomly selected schools in the administrative district of the Ogbaru Local Government Area (LGA) of Eastern Nigeria participated in this study, while in only 1080 boys some specific information on umbilical hernia was available. Each participant underwent a general, abdominal, groin and peno-scrotal physical examination. Results The prevalence of hypospadias was 1.1% and this was equivalent to the incidence. The prevalence of a patent processus vaginalis was 1.0% with an estimated incidence of 1.3%. Cryptorchidism was present in 0.8% and retractile testis in 3.2%. The prevalence of umbilical hernia was 26% and the splenomegaly rate was 7%. Conclusion The incidence and prevalence of simple hypospadias was higher than previously suggested by a tertiary hospital-based report from Western Nigeria. Umbilical hernia was very common but apparently only few patients needed treatment. The incidence of a patent processus vaginalis was similar to that reported in other parts of the world, although surgical correction was delayed. Splenomegaly was common, not only due to endemic malaria, but also due to sickle-cell disease, with implications for the management of childhood trauma in this part of the world.

 

 

Prévalence de l'Hypospadias et des Anomalies Abdominales et Péno-Scrotales parmi des Garçons d'Ecole Primaire dans une Communauté Nigérienne

Objectifs: Déterminer la prévalence des hypospadias, des processus vaginalis patents, des hernies ombilicales, des splénomégalies et des cryptorchidies dans une communauté Nigérienne. Patients et Méthodes : Une étude utilisant la méthode de cluster-sampling (faisceau-prélèvement) a été réalisée. Mille et quatre-vingt-seize garçons d'école primaire âgés de 5 à 13 ans de cinq écoles aléatoirement choisies dans le secteur administratif de la région de gouvernerat d'Ogbaru (LGA) du Nigéria oriental ont participé à cette étude. Chaque participant a subi un examen physique général, abdominal, du pli de l'aine et péno-scrotal. Résultats: La prévalence des hypospadias était de1.1% et elle était équivalente à l'incidence. La prévalence des processus vaginalis patents était de 1.0% avec une incidence estimée de 1.3%. La cryptorchidie était présente chez 0.8% des cas et un testicule rétractile dans 3.2%. La prévalence de l'hernie ombilicale était de 26% et le taux de splénomégalie était de 7%. Conclusion: L'incidence et la prévalence des hypospadias simples étaient plus élevées que précédemment suggérées par le rapport d’un hôpital de santé de base du Nigéria occidental. L'hernie ombilicale était très commune mais seulement peu de cas nécessitent un traitement. L'incidence des processus vaginalis patents était semblable à celui rapportée dans d'autres régions du monde, bien que la correction chirurgicale ait été retardée. La splénomégalie était un terrain commun, non seulement de part la malaria endémique, mais également en raison de l’anémie falciforme, avec des implications pour la gestion des traumatismes chez les enfants dans la présente partie du monde.

 

 

 

VENTRAL PRE-PUBIC HERNIATION OF THE BLADDER FOLLOWING INCONTINENCE SURGERY

T. Fourie and S. Ramphal

Nelson Mandela School of Medicine, University of Natal, Durban, South Africa

Objective: Ventral pre-pubic herniation of the bladder through an incisional hernia is an uncommon condition and reports in the literature are confined to one or two cases. We describe nine patients who presented with this condition 1 to 5 years after undergoing Burch colposuspension operations for stress urinary incontinence [SUI]. Patients and Method: All patients developed the condition following Burch colposuspension operations for stress urinary incontinence. Their non-specific presenting symptom complex is described and emphasized. The incisional hernias were difficult to diagnose on initial clinical examination and easily missed, unless the patient was examined in the erect position with a full bladder. Lateral cystography was the definitive diagnostic imaging modality. CT findings were dramatic and informative but not essential for the diagnosis. On urodynamic investigation bladder pain and urgency on low volumes were found, but no abnormal contractions were seen. Cystoscopy was essential to exclude other intravesical pathology and the specific findings are described. As these patients had intractable bladder symptoms, surgical repair was performed. The anatomical defect in the anterior abdominal wall was always more extensive than anticipated and closure incorporating Prolene mesh and sutures was performed. Co-morbid vaginal prolapse was repaired 4 to 6 months later. Recurrent stress urinary incontinence in one patient was preferably treated with a transobturator suburethral tape. Results: Two patients developed recurrent incisional hernias within the first year. Our first patient who had a primary closure only, had a subsequent successful closure with Proline mesh. One other patient developed a recurrence in the upper part of the wound. The other patients were all symptomatically satisfied with their results at 6-month follow-up. The symptoms of bladder overactivity had reduced dramatically to satisfactory levels and clinically the repairs were secure. The subsequent vaginal repairs of their recurrent cystoceles and rectoceles in three patients seemed successful on short follow-up. The patient who had the transobturator suburethral tape placed is clinically continent. Conclusion:The condition is probably more common than realised and significantly under diagnosed. It should be considered and actively excluded in patients with symptoms of bladder irritability and pain after previous suprapubic incontinence or prolapse surgery. Surgical repair utilising Prolene mesh is recommended and co-morbid urogenital prolapse or recurrent stress urinary incontinence can be adequately treated 4-6 months later.

 

 

Herniation Ventrale Sus-Pubienne de la Vessie Secondaire à une Chirurgie pour Incontinence Urinaire

Objectif: La herniation sus-pubienne de la vessie par éventration est rare, la littérature n’a décrit qu’un ou deux cas. Nous décrivons 9 patients qui se sont présentés dans cette condition 1 à 5 ans après avoir subi des opérations de colposuspension type Burch pour incontinence urinaire d'effort [SUI ]. Patients et Méthodes : Neuf patients se sont présentés avec une herniation sus-pubienne de la véssie par éventration. Ils ont tous développé cette herniation suite à une opération de colposuspension type Burch pour l'incontinence urinaire d'effort. Leur présentation symptomatique est non spécifique, elle est décrite et soulignée. Il était difficile de diagnostiquer ces éventrations à l'examen clinique initial, à moins que le patient ait été examiné en position debout avec une vessie pleine. La cystographie avec des clichets de profil était la modalité diagnostique définitive. Les résultats de CT scanner étaient instructifs mais non essentiels pour le diagnostic. A l’examen urodynamique la douleur et l'urgence à bas volumes ont été retrouvées, mais aucune contraction anormale n'a été constatée. La cystoscopie était essentielle pour exclure d’autres pathologies intravésicales et les résultats spécifiques sont décrits. Car ces patients ont eu des symptômes insurmontables, la réparation chirurgicale a été indiquée. Le défaut anatomique dans le mur abdominal antérieur était toujours plus étendu que prévu et la fermeture incorporant la maille et les sutures de Prolene a été exécutée. Le prolapsus vaginal co-morbide a été réparé 4 à 6 mois plus tard. L'incontinence urinaire d'effort récurrente chez une patiente a été traitée par une bande sous-urethrale transobturatrice. Résultats: Deux patientes ont développé des hernies récurrentes dans la première année. Notre première patiente qui a eu une fermeture primaire seulement, a eu une fermeture réussie suivante avec la maille de proline. Une autre patiente a développé une récidive dans la partie supérieure de la cicatrice. Toutes les autres patientes étaient satisfaits de leurs résultats à six mois. Les symptômes de l’hyperactivité du détrusor étaient nettement réduits. Les réparations vaginales suivantes de leurs cystoceles et rectoceles récidivant chez 3 patientes ont semblé réussir à court terme. La patiente chez qui on a placé la bande sous-urethrale transobturatrice est médicalement continente. Conclusion: Cette condition est probablement plus fréquente mais sous-diagnostiquée. Elle devrait être prise en compte et activement exclue chez les patientes présentant des symptômes d'irritabilité et de douleur de la vessie après chirurgie suspubienne pour incontinence ou de prolapsus. La réparation chirurgicale utilisant la maille de Prolene est recommandée et l'incontinence urinaire secondaire à un prolapsus urogénital co-morbide ou d'effort récidivant peut en juste proportion être traité 4-6 mois plus tard.

 

 

 

COMPLICATIONS OF ORTHOTOPIC ILEAL RESERVOIRS

A.M. Shelbaia, A.M. El Nashar, S.A. Abd El-Hay and A.H. Ali

Cairo University Hospitals, Cairo, and Suez Canal University Hospitals,

Ismailia, Egypt

Objectives To evaluate the early and late postoperative complications, upper urinary tract morphology and function and metabolic alterations which may occur after ileal continent orthotopic urinary diversion. Patients and Methods Between July 1999 and January 2001, 42 male patients were subjected to radical cystoprostatectomy for bladder cancer and orthotopic urinary diversion at the urology departments of Cairo University and Suez Canal University Hospitals. All cases were evaluated clinically, bacteriologically, urodynamically and radiologically during the early and late postoperative periods (at 3 – 6 months and 6 – 18 months, respectively). The patients were divided into three groups: in Group I (22 cases) a W neobladder was fashioned with the uretero-ileal anastomosis done by creating extramural serosally lined tunnels. In Group II (12 cases) a Camey II pouch was done with ureteroileal anastomosis by direct end-to-end anastomosis in four and by Le Duc technique in eight pouches. In Group III (8 cases) a Kock's pouch was done with the ureters being directly implanted in the afferent loop above the constructed intussusception ileal nipple valve. In all types of reservoirs we used 45 cm of the ileum. Preoperatively all but four ureters were normal. These four ureters were dilated and uretero-ileal anastomosis was done by extramural serosally lined tunnels. Results In the early follow-up period total diurnal continence was achieved in 72%, 75% and 75% of the patients of Groups I, II and III, respectively, versus 91%, 83% and 88% in the late postoperative period. Nocturnal continence was achieved in 64%, 67% and 63% during the early postoperative period compared to 73%, 75% and 75% in the postoperative period for the three groups, respectively. In the early postoperative period complications occurred in 33% of the patients including ureteroileal leakage (9.5%), a prolonged pouchourethral anastomotic leakage (11.9%), wound dehiscence (4.7%), deep venous thrombosis (2.3%), bronchopneumonia (2.3%) and a prolonged ileus (2.3%). Late complications occurred in 26.2% of the patients including urethral recurrence, pelvic recurrence and urethroileal anastomotic stricture in 4.8%, 14.2%, 4.8%, respectively and urethral stricture at the bulbomembranous junction in 2.4%. A higher incidence of renal deterioration was detected in cases where the ureters were implanted directly (60%) or in cases where the ureters were implanted by Le Duc technique (30%). Deterioration was noted in 12.5% of the cases where the ureters were implanted in an intussusception nipple valve and in 4.5% of the renal units where the ureters were implanted in an extramural serosally lined tunnel. At 9 months postoperatively metabolic acidosis occurred in one patient with a Camey II neobladder. Conclusion A number of early and late postoperative complications were encountered after orthotopic neobladder. Metabolic complications were found in the form of metabolic acidosis in one patient. The lowest incidence of renal deterioration was reported in cases with extramural serosally lined ureteroileal anastomosis.

 

 

Complications du Réservoir Iléal Orthotopique

Objectifs: Evaluer les complications postopératoires précoces et tardives, la morphologie et la fonction du haut appareil urinaire et les changements métaboliques qui peuvent se produire après la dérivation urinaire orthotopique continente iléale. Patients et Méthodes: Entre juillet 1999 et janvier 2001, 42 patients de sexe masculin ont été soumis à une cystoprostatectomie radicale pour un cancer de vessie et une dérivation urinaire orthotopique aux services d'urologie des hôpitaux de l’université du Caire et de l'université du Canal de Suez. Tous les cas ont subi une évaluation médicale, bactériologique, urodynamique et radiologique pendant les périodes postopératoires précoces et tardives (à 3 - 6 mois et 6 - 18 mois, respectivement). Les patients ont été divisés en trois groupes: dans le groupe I (22 cas) une neovessie en W a été façonné avec anastomose uretero-iléale extra-murale créant un tunnel séreux. Dans le groupe II (12 cas) une poche de Camey II a été réalisée avec anastomose uretero-ileale type bout à bout direct dans 4 cas et par la technique de Le Duc dans 8 cas. Dans le groupe III (8 cas) une poche de Kock a été réalisée avec des uretères directement implantés dans la boucle afférente au-dessus de la valve iléale construite de mamelon d'intussusception. Dans tous les types de réservoirs nous avons employé 45 centimètres de l'iléon. En préopératoire tous sauf quatre uretères étaient normaux. Ces quatre uretères ont été dilatés et l'anastomose uretero-iléale a été faite par des tunnels intraséreux extra-muraux. Résultats: Pendant la période précoce de suivi la continence diurne était totale dans 72%, 75% et 75% des patients des groupes I, II et III, respectivement, contre 91%, 83% et 88% vers la fin de la période postopératoire. La continence nocturne était totale dans 64%, 67% et 63% pendant la période postopératoire précoce comparée à 73%, à 75% et à 75% de la période postopératoire tardive pour les trois groupes, respectivement. Dans la période postopératoire précoce les complications ont été notées chez 33% des patients comprenant la fuite urétéro-ileale (9.5%), une fuite anastomotique prolongée entre la poche et l’urètre (11.9%), la déhiscence de la paroi (4.7%), la thrombose veineuse profonde (2.3%), le broncho-pneumonie (2.3%) et un ileus prolongé (2.3%). Les complications tardives se sont produites chez 26.2% des patients comprenant la récurrence urétrale, la récurrence pelvienne et la sténose anastomotique urethro-ileale dans 4.8%, 14.2%, 4.8%, respectivement et la sténose urétrale à la jonction bulbomembraneuse dans 2.4%. Une incidence plus élevée d’altérations rénales a été détectée dans les cas où les uretères étaient implantés directement (60%) ou dans les cas où les uretères étaient implantés par la technique de Le Duc (30%). La détérioration a été notée dans 12.5% des cas où les uretères ont été implantés dans une valve d'intussusception et dans 4.5% des unités rénales où les uretères ont été implantés dans un tunnel intra séreux extra-mural. À 9 mois postopératoire l'acidose métabolique s'est produite chez un patient présentant une neovessie de Camey II. Conclusion: Un certain nombre de complications post-opératoires précoces et tardives ont été constatées après neovessie orthotopique. Des complications métaboliques ont été retrouvées sous forme d'acidose métabolique chez un patient. L'incidence la plus limitée d’altérations rénales a été rapportée dans les cas avec anastomose urétéroileal intraséreuse extra-murale.

 

 

LONG-TERM EFFICACY OF MACROPLASTIQUE INJECTION FOR THE TREATMENT OF URINARY INCONTINENCE IN MALES AND FEMALES

S.M. Mourad

Ain Shams University, Cairo, Egypt

Objective To evaluate the long-term efficacy of endoscopic injection of Macroplastique (Polydimethylsiloxane, PDMS)in male and female urinary incontinence (UI). Patients and Methods A total of 87 patients with different causes of urinary incontinence have been treated by endoscopic injection of PDMS at our department between 1997 and 2001. The group consisted of 39 male and 48 female patients with a mean age of 58 and 44 years, respectively. All patients underwent a sophisticated history taking including urodynamics and were instructed to complete a pre- and postoperative voiding diary. The results were evaluated by questionnaire at 1, 6, 12 and 24 months after injection. The outcome was classified as dry in all circumstances, improved or failed. Results At one month, 5 male (13%) and 10 female (21%) patients were dry, while 27 males and 29 females had improved and treatment had failed in 7 males (18%) and 9 females (19%). At the last follow-up (mean injections = 2.5), 12 males patients (31%) and 27 female patients (56%) were classified as dry, 18 males (46%) and 14 females (29%) were improved, while in 9 males (23%) and 7 females (15%) the procedure had failed. The overall success rate (dry and improved) was 77% for the males and 85% for the females. Conclusion The use of PDMS (Macroplastique) is a good and effective alternative for the treatment of intrinsic sphincter deficiency in male and female patients. The implants do not lose volume over time and have a good long-term effect.

 

 

Efficacité à Long Terme de l'Injection de Macroplastique pour le Traitement d'Incontinence Urinaire chez les Sujets de Sexe Masculin et Féminin

Objectif : D'évaluer l'efficacité à long terme de l'injection endoscopique de Macroplastique (Polydimethylsiloxane, PDMS) chez les patients présentant une incontinence urinaire (UI). Patients et Méthodes : Un total de 87 patients, présentant différentes causes d'incontinence urinaire, ont été traités par l'injection endoscopique de PDMS entre avril 1997 et mars 2001. Le groupe s'est composé de 39 hommes et 48 femmes avec un âge moyen de 58 et 44 ans, respectivement. Tous les patients ont subi un examen complet, une étude urodynamique, et ont été chargés de tenir un journal intime pré et postopératoire. Les résultats ont été évalués par le questionnaire à 1, 6, 12 et 24 mois après injection. Les résultats ont été classés comme secs dans toutes les circonstances, améliorée ou échec. Résultats : À 1 mois, 5 hommes (13%) et 10 femmes (21%) étaient secs avec 27 hommes et 29 femmes améliorées, le traitement a échoué chez 7 hommes (18%) et 9 femmes (19%). Enfin de suivi (injections moyennes = 2.5) 12 hommes (31%) et 27 femmes (56%) ont été classés en tant que secs, 18 hommes (46%) et 14 femmes (29%) ont été améliorés tandis que 9 hommes (23%) et 7 femmes (15%) étaient considérés comme des échecs. Le taux de succès (sec et amélioré) était de 77% pour les hommes et 85% pour les femmes. Conclusion : L'utilisation de PDMS (Macroplastique) est une bonne et efficace alternative pour le traitement de l'insuffisance intrinsèque du sphincter chez les patients masculins et féminins. Les implants ne perdent pas de volume avec le temps et ont un bon effet à long terme. Le coût élevé de Macroplastique doit, cependant, être pris en considération en déterminant l'efficacité d'un tel traitement par rapport à d'autres options potentielles.

 

 

LE TRAITEMENT DE LA STENOSE URETERALE D'ORIGINE TUBERCULEUSE PAR SONDE EN "DOUBLE J"

H. Karra, S. Ketata, Y. Mhadheb, M. Hajslimen and M.N. Mhiri

CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie

Objectif Préciser les aspects cliniques et évaluer l'intérêt du traitement par endoprothèse JJ associant des antituberculeux plus ou moins un traitement corticoïde. Patients et méthodes De janvier 1992 à décembre 2001, 12 patients atteints de sténoses urétérales d'origine tuberculeuse ont bénéficié d'une monté de sonde JJ pendant 12 semaines en moyenne, associant un traitement antituberculeux pendant 8 mois, et un traitement corticoïde dans deux cas. Il s'agissait de 6 femmes et de 6 hommes, âgés de 20 à 73 ans (âge moyenne: 40 ans). Résultats Les manifestations cliniques les plus fréquentes étaient représentées par la douleur (66.66%) et l'hématurie (41.6%). La sténose était unilatérale et unifocale dans 4 cas, unilatérale et bifocale dans 3 cas, sous forme d'uretère moniliforme dans 3 cas. Le rein contre-latéral était normal dans 9 cas et mastic dans 3 cas. La sténose était bilatérale dans 2 cas, a droite dans 6 cas et à gauche dans 4 cas. L'évolution a été favorable dans 9 cas avec la disparition complète de la sténose dans 4 cas, une régression partielle de la sténose et de la dilatation urétéro-pyélocalicielle dans 5 cas, alors qu'une aggravation a été remarquée dans 3 cas, 6 mois après l'ablation de la JJ ce qui a nécessité le recours à la chirurgie réparatrice avec confection d'un lambeau de Boari (1 cas), d'une vessie psoïque (1 cas) et d'une plastie de la jonction pyélo-urétérale (1 cas). Conclusion L'endoprothèse JJ associant un traitement antituberculeux est proposée comme une alternative à la chirurgie classique. Un traitement corticoïde s'il est accordé précocement peut aider sans doute à une réduction de la sténose.

 

 

Treatment of Ureteral Stricture due to Tuberculosis by a "Double J" Catheter

Retrospective Study of 12 Observations

Objective:To precise the clinical features and evaluate the accuracy of treatment by JJ endo-prsthesis associated with antituberculous medications and more or less corticoid treatment. Patients and Methods:From January 1992 to December 2001, 12 patients presenting with ureteral strictures due to tuberculosis were treated by JJ catheter for a mean of 12 months in association with antituberculous medication for 8 months and corticoid treatment in 2 cases. The population included 6 males and 6 females aged 20 – 73 years (mean age: 40 years). Results:The most frequent clinical expressions were pain (66.66%) and haematuria (41.6%). The stricture was unilateral and unifocal in 4 casers, unilateral and bifocal in 3 cases, multifocal in 3 cases. The controlateral kidney was normal in 9 cases and mastic in 3 cases. The stricture was bilateral in 2 cases, located on the right ureter in 6 cases and on the left side in 4 cases. The outcome was favourable in 9 cases with complete disappearance of the stricture in 4 cases, a partial regression of the stricture and the pyelo-calyceal dilatation in 5 cases, while the condition of the remaining 3 cases deteriorated 6 months after removal of the JJ catheter leading to reconstructive surgery using a Boari flap (1 case), a psoas hitch (1 case) and uretero-pelvic junction plastic surgery (1 case). Conclusion:JJ endoprosthesis associated with antituberculous medication is proposed as an alternative treatment to classic surgery. A corticoid treatment used early can be helpful to reduce the stricture.

 

 

CLINICAL PROGNOSTIC FACTORS IN PATIENTS WITH ADVANCED STAGE OF PROSTATE CANCER

E.A. Omar, H.A. Abou-Zeid, A.F. Abdelrahim, H. Hosny, M.M. Mourad, H. Amr and I.M. Khalaf

Al-Azhar University, Cairo, Egypt

Objectives: To determine the prognostic factors that could predict patient outcome in patients with advanced stage prostate cancer. Patients and Methods: In this study we retrospectively evaluated the medical record data of 222 patients with advanced stage prostate cancer treated by hormonal therapy (either castration or total androgen blockade (TAB)). All pre- and post- treatment data records were evaluated with respect to patient age, prostate and tumor size, tumor grade, stage, PSA, alkaline and acid phosphatase and the number of bone lesions. The response to the hormonal treatment was evaluated either early (12 months after treatment) or late (over all follow-up visits until the last visit or death). Descriptive statistics, student T test, multivariate and Kaplan Meier’s curve were used for data analysis. Results: Within 12 months of treatment 70% of the cases showed an improvement with a significant decrease of their pre-treatment values after hormonal therapy. Patient age, tumor stage, the number of bone lesions, serum alkaline and acid phosphatase levels in the pre-treatment data were significantly independent predictors of the overall survival outcome (p= 0.0015, 0.002, 0.001, 0.0002 and 0.028, respectively), while the pre-treatment PSA serum level, tumor grade and the type of hormonal treatment used (either castration or TAB) were no predictors of patient outcome (p= 0.18, 0.82 and 0.47, respectively). Importantly, the PSA serum level and the number of bone lesions in the first 12 months of patient follow-up were significant predictors of the overall disease survival status (p=0.001 and 0.028, respectively). The mean follow-up period of alive cases was 39.42 months ranging from 6 – 171 months. Of the 222 cases 110 (51.6%) had overall disease progression during a mean of 59.4 months, while mortality was reported in 118 cases (53.2%) in the course of a mean of 59.9 months.Conclusion: The pre-treatment patient age, tumor stage, serum alkaline and acid phosphatase, as well as the post-treatment PSA level and the number of bone lesions were significant independent predictors of the overall patient outcome inpatients with advanced stage prostate cancer. However, a survival analysis in relation to the treatment type did not reveal a statistically significant difference between the outcomes of castration and TAB.

 

 

Facteurs Pronostiques Cliniques chez les Patients Atteints de Cancer Prostatique Avancé

Objectifs: De déterminer les facteurs pronostiques prédictifs de l’évolution du cancer prostatique chez nos patients atteints de cancer avancé de la prostate. Patients et Méthodes: Dans cette étude nous avons rétrospectivement évalué les données médicales de 222 patients atteints de cancer avancé de la prostate traités par thérapie hormonale (castration ou blocage androgènique total (BAT)). Toutes les données pré et post ont été évaluées en ce qui concerne l'âge des patients, la taille de la prostate et de la tumeur, le score histologique de la tumeur, le stade clinique, le PSA, la phosphatase alkaline et acide et le nombre de lésions osseuses. La réponse au traitement hormonal a été évaluée aussi bien tôt (12 mois après traitement) ou tard (à la dernière visite ou mort). Des statistiques descriptives, les tests T de Student, multivariable et de Kaplan Meier ont été employées pour l'analyse des données. Résultats: Pendant les 12 premiers mois du traitement, 70% des cas ont montré une amélioration avec une régression significative de leurs tumeurs. L'âge des patients, le stade de la tumeur, le nombre de lésions osseuses, les niveaux de phosphatase alcalines et acides sériques préopératoires étaient des facteurs prédictifs de survie indépendants et significatifs (p = 0.0015, 0.002, 0.001, 0.0002 et 0.028, respectivement), tandis que le taux sérique de PSA pré thérapeutique, le grade de la tumeur et le type de traitement hormonal utilisé (castration ou BAT) n'étaient pas significativement prédictifs de l’évolution des patients (p = 0.18, 0.82 et 0.47, respectivement). Essentiellement, le niveau de PSA et le nombre de lésions osseuses pendant les 12 premiers mois de suivi étaient des facteurs prédictifs significatifs du statut global de survie de la maladie (p=0.001 et 0.028, respectivement). La période moyenne de suivi des cas vivants était de 39.42 mois s'étendant de 6 - 171 mois. Parmi les 222 cas 110 cas (51.6%) ont eu une progression de la maladie pendant un intervalle de temps moyen de 59.4 mois, alors que la mortalité était de 118 cas (53.2%) pendant un intervalle moyen de temps de 59.9 mois. Conclusion: L'âge du patient, le stade de la tumeur, le taux sérique de phosphatase alcaline et acide, comme le taux de PSA pré thérapeutique et le nombre de lésions osseuses étaient des facteurs prédictifs indépendants et significatifs de l’évolution du cancer chez les patients présentant un cancer avancé de la prostate. Cependant, une analyse de survie par rapport au type de traitement n'a pas indiqué une différence statistiquement significative entre les résultats de la castration et le BAT.

 

 

PAEDIATRIC UROLOGICAL TRAUMA AT NNEWI, SOUTH EASTERN NIGERIA: A TWO-YEAR EXPERIENCE

A.N. Osuigwe, C.N. Ekwunife, C.M. Ndukuwu and E. Edokwe

Nnamdi Azikiwe University Teaching Hospital, Nnewi, Nigeria

Objectives: To evaluate the factors implicated in paediatric urologic trauma at Nnamdi Azikiwe University Teaching Hospital (NAUTH), Nnewi, and to determine how these factors could influence the management. Patients and Methods: All medical cases of paediatric urological trauma managed at NAUTH between January 1st, 2000 and December 31st, 2001 were analyzed retrospectively on the basis of the patient records. The patient group included neonates up to children aged 15 years. Apart from the biodata, the cause of the trauma, the organ(s) injured, the treatment given and its outcome were critically analyzed. Results: In the two years under review, 257 cases of paediatric trauma were managed. Out of these, urological trauma was found in 18 patients (7%) with a male/female ratio of 5:1 (15 males and 3 females). The commonest causes of paediatric urological trauma in our environment were found to be circumcision mishaps followed by road traffic accidents (RTA) caused by commercial motorcyclists. Treatment was mainly surgical. There was no mortality but we recorded morbidity in four cases (22.2%). Conclusion: Our study shows that most of our paediatric urological trauma is preventable. We conclude that paediatric urological trauma in our environment would be drastically reduced if there were laws stipulating that circumcisions should only be done by qualified personnel and if the existing traffic laws of the country were strictly enforced.

 

 

Trauma Urologique Pédiatrique à Nnewi, Nigéria Oriental du Sud: Une Expérience de 2 Ans

Objectifs : D'évaluer des facteurs impliqués dans le trauma urologique pédiatrique à l'hôpital universitaire de Nnamdi Azikiwe (N.A.U.T.H.), le Nnewi, et pour déterminer comment ces facteurs pourraient influencer la gestion. Patients et méthodes : Tous les cas de traumatisme urologique pédiatrique contrôlés à NAUTH entre le 1er janvier 2000 et 31 décembre 2001 ont été analysés rétrospectivement. Le groupe patient a inclu des nouveau-nés jusqu'aux enfants âgés 15 ans. Indépendamment du biodata, la cause du trauma, l'organ(s) blessé, le traitement donné et ses résultats ont été en analysés. Résultats : En deux années d’étude, 257 cas de traumatismes pédiatriques ont été contrôlés. Parmi ces derniers, le trauma urologique a été diagnostiqué chez 18 patients (7%) avec un sexe ratio de 5:1 (15 mâles et 3 femelles). Les causes les plus communes du traumatisme urologique pédiatrique dans notre environnement se sont avérées des malheurs de circoncision suivis d’accidents de trafic de route (RTA). Le traitement était principalement chirurgical. Il n'y avait aucune mortalité mais nous avons enregistré une morbidité dans quatre cas (22.2%). Conclusion : Notre étude prouve que la plupart de nos traumas urologiques pédiatriques sont évitables. Nous concluons donc, que le trauma urologique pédiatrique dans notre environnement serait rigoureusement réduit s'il y avait des lois stipulant que des circoncisions devraient seulement être faites par un personnel qualifié et si les lois existantes du trafic du pays étaient strictement imposées.

 

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