African Journals OnLine
Insect Science and its Application
The International Journal of Tropical Insect Science

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Volume 21 Number 2, 2001
Abstracts

Incidence and distribution of the sorghum head bug, Eurystylus oldi Poppius (Heteroptera: Miridae) and other panicle pests of sorghum in West and Central Africa

O. Ajayi1, H. C. Sharma2, R. Tabo3, A. Ratnadass3 and Y. O. Doumbia4

1International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT), Sabo Bakin Zuwo Road, P. M. B. 3491, Kano, Nigeria;

2ICRISAT, Patancheru 502 324, Andhra Pradesh, India;

3ICRISAT, BP 320, Bamako, Mali;

4Institut d’économie Rurale (IER), Sotuba, BP 438, Bamako, Mali

(Accepted 11 April 2001)

Abstract — The incidence and distribution of the sorghum head bug, Eurystylus oldi Poppius (Heteroptera: Miridae), and other panicle pests of sorghum in research stations and farmers’ fields in West and Central Africa (WCA) were assessed from 1985 to 1994. Maximum head bug abundance was observed during the dough stage. Head bug abundance was greater on improved cultivars, while the local guineense sorghums with long glumes were less susceptible, both at the research stations and the farmers’ fields. Grain damage was moderate to severe, although farmers were mostly unaware of this insect and its damage potential, because it remains hidden inside the panicle. Sorghum midge (Stenodiplosis sorghicola Coq.) damage was very high on farmer’s fields in Burkina Faso, Niger, and Nigeria. The shootfly Atherigona soccata Rond., stemborer Busseola fusca Fuller, grasshoppers, spittle bug Locris rubens Erichson, Campylomma spp., Creontiades pallidus Ramb., Agonoscelis spp., head caterpillars Helicoverpa armigera Hub., Pyroderces simplex Wlsm. and Eublemma gayneri Roths., were other insect pests damaging sorghum in the areas surveyed. It is proposed that future efforts in sorghum improvement for WCA should focus on developing cultivars with resistance to sorghum head bugs.

Key Words: sorghum, insect pests, head bug, Eurystylus oldi, West Africa

Résumé: L’incidence et la distribution de la punaise du sorgho, Eurystylus oldi Poppius (Heteroptera: Miridae), et des autres ravageurs du panicule du Sorgho ont été évaluées de 1985 à 1994 en stations de recherches et en parcelles paysannes, en Afrique de l’Ouest et Centrale (AOC). L’abondance maximale du miride a été observée pendant le stade pâteux. L’abondance du miride était plus importante sur les cultivars améliorés que sur les sorghos guinéens locaux à longues glumes, aussi bien en stations de recherches qu’en parcelles paysannes. Les dégâts sur graines étaient modérés à sévères bien que les fermiers ignoraient la plupart du temps ces insectes et leurs dégâts potentiels car ils restent cachés dans les panicules. Les dégâts provoqués par le moucheron du Sorgho (Stenodiplosis sorghicola Coq.) étaient très importants dans les parcelles paysannes au Burkina Faso, au Niger et au Nigéria. La mouche du sorgho Atherigona soccata Rond., le foreur des tiges Busseola fusca Fuller, les criquets, le cercopide Locris rubens Erichson, Campylomma spp., Creontiades pallidus Ramb., les chenilles de la noctuelle Helicoverpa armigera Hub., Pyroderces simplex Wlsm. et Eublemma gayneri Roths étaient également des ravageurs responsables de dégâts sur sorgho dans la zone prospectée. On suggère que les futures investigations pour l’amélioration de la culture du Sorgho en OAC pourraient porter sur le développement de cultivars résistants au miride du sorgho.

Habitat Preferences and Activity Patterns of Glossina swynnertoni Austen (Diptera: Glossinidae) in Aitong, Masai Mara, Kenya

Paul N. Ndegwa1, Steve Mihok2 and Florence A. Oyieke1

1Department of Zoology, University of Nairobi, P. O. Box 30197, Nairobi, Kenya

2International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 11 April 2001)

Abstract—The habitat preferences and activity patterns of Glossina swynnertoni Austen were studied using Siamese traps, electrified screens and vehicle patrols in Aitong, southwestern Kenya in three habitats: large thicket, wooded grassland and an Acacia community. Except in the Acacia community, G. swynnertoni occurred in association with Glossina pallidipes Austen. Apparent density varied significantly among the three habitats, being highest in the Acacia community, intermediate in wooded grassland and lowest in large thickets. Density also varied seasonally, with higher densities occurring in the rainy season than in the dry season in all three areas. Vehicle patrol was a more effective and rapid method for sampling G. swynnertoni than either Siamese traps or electrified screens. However, vehicle patrol catches were strongly biased in favour of males (4:1). Diurnal activity in the Acacia community was unimodal for both sexes, with peaks of activity occurring at 1100–1200 h for males and at 1400–1500 h for females. Both sexes remained active in the afternoon but activity declined rapidly towards dusk (1700–1800 h).

Key Words: Glossina swynnertoni, sampling, traps, electrified screens, vehicle patrols, habitat features, eco-distribution, apparent density, activity patterns

Résumé—Les préférences d’habitat et les rythmes d’activité de Glossina swynnertoni Austen ont été étudiés à l’aide de pièges de Siamese, d’écrans électrifiés et de récoltes (patrouilles) en voiture, à Aitong, dans le Sud-ouest du Kenya dans trois habitats des grands bosquets, de la savane arborée et une forêt d’acacias. A l’exception de la forêt d’acacias, G. swynnertoni est rencontrée en association avec G. pallidipes Austen. La densité apparente varie significativement entre les trois habitats; elles est la plus forte dans la forêt d’acacias, intermédiaire en savane arborée et plus faible dans les grands bosquets. La densité varie également avec la saison, avec de plus fortes densités observées en saison des pluies par rapport à la saison sèche dans les trois habitats. Les captures réalisées lors des patrouilles en voiture sont plus efficaces et rapides pour l’échantillonnage de G. swynnertoni que les pièges de Siamese, et que les écrans électrifiés; ces captures sont cependant fortement biaisées en faveur des mâles (4:1). L’activité diurne dans la forêt d’acacias est unimodale pour les deux sexes, avec des pics d’activité entre 1100–1200 h pour les mâles et 1400–1500 pour les femelles. Les deux sexes restent actifs dans l’après-midi mais l’activité décline rapidement vers le crépuscule (1700–1800 h).

Mots Clés: Glossina swynnertoni, pièges, écrans électrifiés, patrouille en véhicule, caractéristiques de l’habitat, eco-distribution, densité apparente, rythme d’activité

Indigenous Cowpea Production and Protection Practices in Benin

Dansou K. Kossou1,5, Gualbert Gbèhounou2, Adam Ahanchédé1, Bonaventure Ahohuendo1, Yacouba Bouraïma3 and Arnold van Huis4

1Université Nationale du Bénin, Faculté des Sciences Agronomiques, 03 B.P. 1463 Cotonou, République du Bénin;

2Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, Laboratoire de Défense des Cultures, B.P. 128 Porto-Novo, République du Bénin;

3Direction de l’Agriculture, Service de la Protection des Végétaux, 01 B.P. 58 Porto-Novo, République du Bénin;

4Wageningen University, Department of Plant Sciences, Laboratory of Entomology, Wageningen

The Netherlands

(Accepted 11 April 2001)

Abstract—A survey involving more than 129 farmers was carried out in 1998 and 1999 in Ouémé, Benin, to investigate the importance of pests and diseases as constraints to cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp.) production. Results indicated that in the Ouémé valley Sclerotium rolfsii Sacc. and Aphis craccivora Koch are specific concerns. Weeds such as Justicia anselliana (Nees) T. Anders, Ipomoea aquatica Forsskal and Commelina erecta L. were also reported as being troublesome. On the Ouémé plateau Imperata cylindrica L. Beauv. was reported to be a major weed. Callosobruchus maculatus Fab. and Bruchidius atrolineatus Fab. may cause up to 100% loss within a few months in storage. Birds and rodents were also reported. In certain areas on the plateau, farmers have developed pest control methods based on indigenous knowledge. In the valley the population density of Eichhornia crassipes (Mart) Solms. during flooding is used by farmers to predict aphid infestation. A number of plant species used to protect cowpea were reported. In Gbékandji village, natural enemies such as Rhabdepyris sp., Evania sp., and Chelonus sp., were observed. They were rare in the valley, where farmers rely on chemical control. Farmers reported alternative hosts of cowpea pests from the families Fabaceae (eight species), Mimosaceae (two species), Ceasalpiniaceae (five species), Capparidaceae (two species) and Pontederiaceae (one species). Based on the hierarchy of constraints, sustainable integrated pest management technologies are being developed with farmers using a participatory approach.

Key Words: cowpea, indigenous knowledge, hierarchy of constraints, participatory approach, survey, Benin

Résumé—Bien que des options de lutte existent, les ravageurs et les maladies demeurent la principale contrainte à la production du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp.). Les problèmes phytosanitaires du niébé ont fait l’objet d’enquêtes menées en 1998 et 1999 auprès de plus de 129 paysans dans la vallée et sur le plateau du département de l’Ouémé au Sud Bénin. Les résultats montrent que dans la vallée, Sclerotium rolfsii Sacc. et Aphis craccivora Kock sont des préoccupations spécifiques. Les mauvaises herbes: Justicia anselliana (Nees) T. Anders, Ipomoea aquatica Forsskal et Commelina erecta L. y sont préoccupantes. Imperata cylindrica L. Beauv. est la plus nuisible sur le plateau. Callosobruchus maculatus Fab. et Bruchidius atrolineatus Fab. peuvent occasionner 100% de perte en quelques mois de stockage. Les oiseaux et les rongeurs ont été signalés. Dans certaines zones du plateau, des paysans ont développé des méthodes de protection basées sur des connaissances endogènes. Selon les paysans de la vallée, la densité de peuplement d’Eichhornia crassipes (Mart) Solms. pendant l’inondation permet de prédire l’infestation de pucerons. Des plantes à effet insecticide ont été signalées. Dans le village de Gbékandji, des ennemis naturels: Rhabdepyris sp., Evania sp., et Chelonus sp., etc. ont été observés. Ils étaient rares dans la vallée où l’utilisation de produits chimiques est prononcée. Les paysans ont rapporté des hôtes alternatifs des déprédateurs de niébé de la famille des Fabaceae (08 espèces), Mimosaceae (02 espèces), Ceasalpiniaceae (05 espèces), Capparidaceae (02 espèces) et Pontederiaceae (01 espèce). Se basant sur la hiérarchisation des contraintes, des méthodes participatives de mise au point de technologies durables de lutte intégrée sont en cours d’élaboration

Mots Clés: connaissances endogènes, enquête, hiérarchisation des contraintes, méthodes participatives, niébé, Bénin,

Effects of Formulated Imidacloprid on Two Mite Pathogens, Neozygites floridana (Zygomycotina: Zygomycetes) and Hirsutella thompsonii (Deuteromycotina: Hyphomycetes)

Surenda K. Dara and Fabien C. C. Hountondji

Plant Health Management Division, International Institute of Tropical Agriculture, 08 B.P. 0932 Cotonou, Rep. of Benin

(Accepted 22 May 2001)

Abstract—Neozygites floridana (Weiser & Muma) Remaudière & Keller and Hirsutella thompsonii Fisher are important fungal pathogens of mites on cassava in Benin. Bioassays were conducted to evaluate the influence of four concentrations (50, 100, 200 and 500 ppm) of a water-dispersible formulation (Gaucho 70 WS) of imidacloprid on the conidial germination of these two fungi. Imidacloprid significantly reduced the germination of primary conidia and formation of infective capilliconidia in N. floridana. In contrast, imidacloprid concentrations of 100 ppm and above increased conidial germination in H. thompsonii. Another bioassay was conducted to evaluate possible synergism between imidacloprid and H. thompsonii in the mortality of the cassava green mite, Mononychellus tanajoa (Bondar). Hirsutella thompsonii alone and in combination with imidacloprid both killed around 95% of the mites after five days. In contrast, the mortality of mites treated with imidacloprid alone was close to that of untreated mites, which was around 30% on the fifth day after treatment.

Key Words: imidacloprid, Mononychellus tanajoa, Neozygites floridana, Hirsutella thompsonii, synergism

Résumé—Neozygites floridana (Weiser & Muma) Remaudière & Keller et Hirsutella thompsonii Fisher sont des champignons pathogènes des acariens du manioc au Bénin. Des essais ont été conduits afin d’évaluer l’influence de quatre différentes concentrations (50, 100, 200 et 500 ppm) de la formulation en poudre hydrosoluble de l’insecticide imidacloprid sur la germination des conidies des deux champignons. Les résultats prouvent une action spécifique de l’imidacloprid sur chacun des deux champignons. La germination des conidies primaires et des capilloconidies de N. floridana est significativement affectée, alors que chez H. thompsonii, le pourcentage de germination est significativement plus élevé aux plus fortes concentrations. Vu ces résultats, de nouveaux essais ont été entrepris pour évaluer une éventuelle synergie de l’imidacloprid et de H. thompsonii pour lutter contre l’acarien vert du manioc, Mononychellus tanajoa Bondar. Comparativement au traitement à l’imidacloprid seul, la mortalité est significativement plus élevée chez les acariens traités avec H. thompsonii seul ou avec la combinaison imidacloprid-H. thompsonii. L’efficacité entre ces deux derniers traitements est comparable.

Mots Clés: imidacloprid, Mononychellus tanajoa, Neozygites floridana, Hirsutella thompsonii, synergisme

Resistance of Sesbania Accessions to Mesoplatys ochroptera Stål (Coleoptera: Chrysomelidae)

G. Sileshi1, C. K. P. O. Ogol2, S. Sithanantham1, M. R. Rao3 , J. Baumgärtner1 J. A. Maghembe4 and P. L. Mafongoya4

1International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE), P.O. Box 30722, Nairobi, Kenya; 2Department of Zoology, Kenyatta University, P.O. Box 43844, Nairobi, Kenya; 3International Centre for Research in Agroforestry (ICRAF), P.O. Box 30677, Nairobi, Kenya; 4Zambia/ICRAF Agroforestry Project, P.O. Box 510046, Chipata, Zambia

(Accepted 11 April 2001)

Abstract—The defoliating beetle Mesoplatys ochroptera Stål (Coleoptera: Chrysomelidae) has become a serious pest of the tropical legume Sesbania sesban (L.) Merrill in agroforestry systems in eastern and southern African countries. In this study, 32 accessions of Sesbania spp. collected from eastern and southern Africa were screened for resistance to M. ochroptera at Msekera, Zambia. Two mechanisms of resistance—antixenosis and antibiosis—were indicated in the different accessions. Accessions of Sesbania bispinosa, S. leptocarpa and S. macrantha were found to be more preferred by the insect compared to S. sesban and S. rostrata accessions. Preference of accessions was negatively correlated with leaf-hair density and positively correlated with the number of leaves per seedling and plant height. Under the conditions of eastern Zambia, some accessions of S. sesban from Kenya, Malawi and Ethiopia were found to be comparable to the Zambian accessions in survival, growth and biomass production. Four accessions of S. sesban—Kakamega (ex Kibwezi) and Kisii 2 from Kenya, Zwai 090 from Ethiopia and Rumphi from Malawi—appeared to compensate well for M. ochroptera damage.

Key Words: Mesoplatys ochroptera, Sesbania spp., resistance, antibiosis, antixenosis, Zambia

Résumé— Le scarabée défoliateur Mesoplatys ochroptera Stal (Coleoptera; Chrysomelidae) est devenu un sérieux ravageur de la légumineuse tropicale Sesbania sesban (L.) Merill dans les systèmes agroforestiers des pays d’Afrique de l’Est et du Sud-est. Dans cette étude 31 lots de Sesbania spp. récoltés en Afrique de l’Est et du Sud-est ont été criblés pour leur résistance à M. ochroptera à Msekera, en Zambie. Deux mécanismes de résistance, l’antixénose et l’antibiose, ont été évalués dans les différents lots. Les lots de Sesbania bispinosa, S. leptocarpa et S. macrantha sont plus appréciés par les insectes que les lots de S. sesban et S. rostran. La préférence des lots est corrélée négativement avec la densité de poils des feuilles et positivement avec le nombre de feuilles par plantules et la hauteur de ces dernières. Dans les conditions de l’Est de la Zambie certains lots de S. sesban du Kenya, du Malawi et d’Ethiopie sont comparables aux lots de la Zambie pour la survie, la croissance et la production de biomasse. Quatre lots de S. sesban: Kakamega (ex Kibwezi) et Kisii 2 du Kenya, Zwai 090 d’Ethiopie et Rumphi du Malawi semblent bien compenser les dégâts de M. ochroptera.

Mots Clés:Mesoplatys ochroptera, Sesbania spp., résistance, antbiose, antixénose, Zambie

Toxicity of 1,8-Cineole Towards Three Species of Stored Product Coleopterans

Kishan Kumar Aggarwal1, Arun Kumar Tripathi2, Veena Prajapati2 and

Sushil Kumar2

1Chemical Engineering Division, 2Bioprospection Group

Genetic Resources and Biotechnology Division, Central Institute of Medicinal and Aromatic Plants, P. O. CIMAP, Lucknow PIN 226015, India

(Accepted 11 April 2001)

Abstract—1,8-cineole, one of the components of the essential oil of Artemisia annwa, was evaluated for repellency and toxicity against three stored product coleopterans—Callosobruchus maculatus F. (Coleoptera: Bruchidae), Rhyzopertha dominica F. (Coleoptera: Bostrychidae) and Sitophilus oryzae L. (Coleoptera: Curculionidae). It was found to be moderately repellent to all three species, with a mean repellency in the range of 65–74% at the highest dose tested (4.0 ml/ml) within 1h. A contact toxicity assay revealed that direct topical application was more effective than using impregnated filter paper. The compound was more effective as a fumigant and gave 93–100% mortality against all the three pest species at the dose of 1.0 ml/l air under empty jar conditions as compared to treatment of jars filled with grain (11–26% mortality). The lethal dose and lethal concentration required to kill 50% of the beetles (LD50 and LC50 respectively) varied with the toxicity assay method. LD50 values of 0.03, 0.04 and 0.04 ml/insect against C. maculatus, R. dominica and S. oryzae respectively were found in the topical application assay while the LC50 in the fumigant assay was 0.28, 0.33 and 0.46 ml/l against C. maculatus, R. dominica and S. oryzae respectively.

Key Words: 1,8-cineole, Coleoptera, Callosobruchus maculatus, Rhyzopertha dominica, Sitophilus oryzae, toxicity, repellency, Artemisia annua

Résumé—L’un des composés de l’huile essentielle d’Artemisia annua, le 1,8-cineole, a été évalué pour sa répulsion et sa toxicité vis à vis de trois coléoptères des denrées stockées, Callosobruchus maculatus F. (Coleoptera: Bruchidae), Rhyzoperta dominica F. (Coleoptera: Bostrychidae) et Sitophilus orizae L. ( Coleoptera: Curculionidae). Il s’est avéré être modérément répulsif pour les 3 espèces, avec une répulsion moyenne de 65-74% à la plus forte dose testée (4.0 ml/ml) pendant 1 heure. Un essai de toxicité de contact indique qu’une application locale directe est plus efficace que l’utilisation d’un papier filtre imprégné. Le composé est plus efficace en fumigation et provoque 93-100% de mortalité chez les trois espèces de ravageurs à la dose de 1.0 ml/l d’air dans un pot vide par rapport à un pot rempli de grains (11–26% de mortalité). La dose létale et la concentration létale requises pour tuer 50% des scarabées (LD50 et LC50 respectivement) varient avec le type d’essai de toxicité. Des valeurs de LD50 de 0.03, 0.04 et 0.04 ml/insecte pour C. maculatus, R. dominica et S. oryzae respectivement ont été trouvées dans l’essai avec une application locale alors que la LC50 dans l’essai de fumigation était respectivement de 0.28, 0.33 et 0.46ml/l pour C. maculatus, R. dominica et S. oryzae.

Mots Clés: 1,8-cineole, Coleoptera, Callosobruchus maculatus, Rhyzoperta dominica, Sitophilus oryzae, toxicité, répulsion, Artemisia annua

Effects of Temperature on the Development and Fecundity of Diaperasticus erythrocephala Olivier (Dermaptera: Forficulidae)

Régine Aroga1 and Daniel Coderre2

1Institut de Recherche Agricole pour le Développement, B. P. 2067, Yaoundé, Cameroun;

2Université du Québec à Montréal, Département des Sciences Biologiques, C. P. 8888 Succ.

Centre-ville, Montréal Canada H3C 3P8

(Accepted 11 April 2001)

Abstract—The developmental, oviposition, and mortality rates for the polyphagous earwig Diaperasticus erythrocephala Olivier feeding on pollen and Ephestia kuehniella Zeller eggs were measured at constant temperatures of 18, 25 and 32 °C. The developmental period for D. erythrocephala required 533 degree-days (DD) above a threshold of 6.7 °C. Egg and larval development rates increased with increasing temperature, with the shortest developmental period being recorded at 32 °C. However, egg and larval mortality and larval malformation rates were significantly higher at 32 than at 25 and 18 °C. Over a period of 60 days, females laid an average of 26.5 eggs at 25 °C and none at 18 °C. Based on the results obtained, it is concluded that of the three temperatures, 25 °C is the most suitable for the laboratory mass rearing of D. erythrocephala.

Key Words: Diaperasticus erythrocephala, earwig, predator, temperature, development, fecundity, biological control, mass rearing

Résumé—Les taux de développement, d’oviposition et de mortalité de Diaperasticus eryrthrocephala Olivier nourris avec du pollen et des œufs d’Ephestia kuehniella Zeller ont été mesurés aux températures constantes de 18, 25 et 32 °C. La période de développement requiert 533 degrés-jours (DD) au dessus d’une température seuil de développement de 6.7 °C. Les taux de développement embryonnaires et larvaires augmentent avec la température, avec une plus courte période de développement à 32 °C. Cependant, les taux de mortalité embryonnaires et larvaires et de malformations larvaires sont significativement plus élevés à 32 °C qu’à 25 et 18 °C. Sur une période de 60 jours, les femelles pondent en moyenne 26.5 œufs à 25 °C et aucun à 18 °C. Sur la base des résultats obtenus, il est conclu que parmi les trois températures, 25 °C est la plus favorable pour la production de masse au laboratoire de D. eryrthrocephala.

Mots Clés: Diaperasticus eryrthrocephala, prédateur, température, développement, fécondité, lutte biologique, production de masse

Properties of a Factor in Eland Plasma that Inhibits Transformation of Bloodstream-form Trypanosoma brucei brucei

E. K. Nguu1 and E. O. Osir2

1University of Nairobi, Biochemistry Department, P. O. Box 30197, Nairobi, Kenya;

2International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 11 April 2001 )

Abstract—Fresh plasma from the African eland, Taurotragus oryx, contains a factor that inhibits the transformation of bloodstream-form Trypanosma brucei brucei into procyclic (midgut) forms. Heating of the plasma at 42, 50 and 60 oC for 30 min resulted in a 20, 38 and 40% loss of inhibitor activity respectively, whereas only negligible loss occurred below 42 oC. Similarly, one and four freeze-thawing cycles resulted in 32 and 60% loss of activity respectively. Inactivation of the inhibitor activity, which occurred rapidly during storage (for example, 80% loss after 7 days at –20 oC) could not be stopped by the addition of various protease inhibitors or lyophilisation of the plasma. Treatment of plasma with pronase (1 mg/ml for 2 h) completely abrogated the inhibitor activity, whereas trypsinisation had only a partial effect. Ammonium sulphate fractionation of fresh plasma showed that the inhibitor was insoluble above 50% salt. When the plasma was fractionated by anion-exchange chromatography, the inhibitory activity was recovered in the bound fractions. Efforts to purify the inhibitor were unsuccessful due to the rapid loss of activity under all conditions tested. It is concluded that the low capacity of eland blood to support transformation of bloodstream trypanosomes is due to an inhibitor present in the plasma fraction.

Key Words: African eland, plasma, trypanosomes, transformation inhibitor

Résumé—Le plasma frais de l’élan africain, Taurotragus oryx, contient un facteur qui inhibe la transformation des formes sanguines de Trypanosoma brucei brucei en formes procycliques (intestinales). Le chauffage du plasma à 42, 50 et 60 °C pendant 30 min provoque 20, 38 et 40% de perte de l’activité inhibitrice respectivement, alors que la perte est négligeable en dessous de 42 °C. De même, un et quatre cycles de congélation-décongélation provoquent respectivement 32 et 60% de perte d’activité. L’inactivation de l’activité inhibitrice, qui intervient rapidement pendant le stockage (par exemple, 80% de perte après 7 jours à –20 °C) ne peut pas être arrêtée par l’addition de différents inhibiteurs de protéases ou la lyophilisation du plasma. Le traitement du plasma avec de la pronase (1mg/ml pendant 2 heures) supprime complètement l’activité inhibitrice, alors que la trypsinisation a seulement une effet partiel. Le fractionnement par le sulphate d‘ammonium du plasma frais indique que l’inhibiteur est insoluble au dessus de 50% de sel. Quand le plasma est fractionné en chromatographie par échange d’anions, l’activité inhibitrice est retrouvée dans les fractions liées. Les tentatives de purification de l’inhibiteur ont échoué à cause de la perte rapide d’activité pour toutes les conditions testées. On en conclut que la faible capacité du sang d’élan à favoriser la transformation des formes sanguines du trypanosome est dû à un inhibiteur présent dans la fraction plasmique.

Mots Clés:: éland Africain, plasma, trypanosomes, inhibiteur de la transformation

Distribution of the Sensillae of the Red Palm Weevil, Rhynchophorus Ferrugineus (Oliv.) (Coleoptera: Curculionidae)

H. S. Salama and Shadia E. Abdel Aziz

Plant Protection Department, National Research Centre, Dokki, Cairo, Egypt

(Accepted 5 March 2001)

Abstract—The distribution of the types of sensillae in the adult red palm weevil, Rhynchophorus ferrugineus (Oliv.) (Coleoptera: Curculionidae), was studied using scanning electron microscopy. Five types of sensillae can be identified on the antenna, with no apparent differences between sexes. These are: multiporous peg sensillae, sensillae trichoidea (I and II); sensillae basiconica (type I, II and III) and sensillae styloconica. The distal segment of the maxillary palp bears 22 sensillae basiconica in the female, 13 in the male. The upper and lower incisor cusps of the mandibles of the male are relatively longer and more rounded, with an angle of 45° or more where the inner margins of the cusps meet. In the female, the upper and lower cusps are slightly shorter, with an angle of about 45°. In the buccal cavity of females, groups of finger-like sensillae basiconica of various length and shape project toward the centre of the oral opening. In the male, multiporous peg sensillae are found. Sensillae trichoidea are present on the ventral and dorsal sides of the first, second and third tarsal segments distally. These are much denser on the male than the female. On the terminal (9th) abdominal segment of the ovipositor, sensillae are distributed on the dorsal plate, medial plate, ventral plate and anal leaflets (paired). Sensillae of four types occur on the anal leaflets.

Key Words: red palm weevil, Rhynchophorus ferrugineus, sensillae, scanning electron microscopy, Coleoptera, Curculionidae

Résumé— La distribution des différents types de sensilles chez l’adulte du charançon rouge du palmier, Rhyncophorus ferrugineus, a été étudiée à l’aide du microscope électronique à balayage. Quatre types de sensilles peuvent être indentifiés sur l’antenne, sans différence apparente selon le sexe. Ce sont: des sensilles chaetica, des sensilles trichoïdes (type I et II); des sensilles basiconiques (type I, II et III) et des sensilles styloconiques. L’article distal du palpe maxillaire porte 22 sensilles basiconiques chez la femelle et 13 chez le mâle. Les parties supérieures et inférieures des extrémités incisives des mandibules du mâle sont relativement longues et plus arrondies, avec un angle de 45° et plus, lorsque les bords internes des extrémités se rejoignent. Chez la femelle, les parties supérieures et inférieures des extrémités sont lègèrement plus courtes, avec un angle d’environ 45°. Dans la cavité buccale des femelles, des groupes de sensilles basiconiques digitées de tailles et de formes variables se dressent vers le centre de la bouche. Chez le mâle, on trouve des sensilles chaetica. Des sensilles trichoïdes sont présentes sur les parties ventrales et dorsales du premier, deuxième et troisième articles des tarses en position distale. Leur densité est plus importante chez le mâle que chez la femelle. Sur le dernier (9ème) segment abdominal correspondant à l’ovipositeur, les sensilles sont distribuées sur le sclérite dorsal , le sclérite latéral, le sclérite ventral et les paramères. Des sensilles des quatre types sont présentes sur les paramères.

Mots Clés: charançon rouge du palmier, Rhyncophorus ferrugineus, sensille, microscopie électronique à balayage, Coleoptera, Curculionidae



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