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Insect Science and its Application
The International Journal of Tropical Insect Science

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Volume 21 Number 4 2001
Special Issue

STATUS AND ADVANCES IN BIOLOGICAL CONTROL OF CEREAL STEMBORERS IN AFRICA

Biological Control of Indigenous African Stemborers: What Do We Know?

D. E. Conlong

SASA Experiment Station, Private Bag X02, Mt Edgecombe, KwaZulu-Natal 4300, South Africa

E-mail: [email protected] 

(Accepted 20 August 2001)

Abstract—Using examples from surveys to collect natural enemies of the indigenous African sugarcane borer Eldana saccharina Walker throughout Africa, insight is given into what factors should be investigated should biological control of other indigenous African stemborers be considered. Indigenous host plant range, parts of indigenous and crop hosts attacked, types of natural enemies found in these different niches and natural enemy attack strategies are all important factors to consider when planning redistribution of indigenous natural enemies from one part of Africa to another. This knowledge is important when choosing the correct natural enemy for mass rearing and release into the affected crop, and can be used to manage the crop habitat, using the indigenous tritrophic systems identified, to increase crop diversity and thus effectiveness of indigenous natural enemies.

Key Words: Lepidoptera, Eldana saccharina, Busseola fusca, Sesamia calamistis, Chilo orichalcociliellus, biological control, indigenous, host plants, Cyperaceae, Graminae, Juncaceae, parasitoids, Braconidae, Ichneumonidae, Chalcidae, Bethylidae, Tachinidae, fungi, nematodes

Résumé—En se basant sur des exemples d'enquêtes destinées à récolter les ennemis naturels du foreur indigène africain de la canne à sucre Eldana saccharina Walker en Afrique, cet article donne un aperçu des facteurs susceptibles d'être étudiés pour contrôler biologiquement les autres foreurs de tiges indigènes africains. La gamme des plantes hôtes indigènes, les parties attaquées des hôtes indigènes et cultivés, les types d'ennemis naturels trouvés dans ces différentes niches et les stratégies d'attaque des ennemis naturels sont tous des facteurs importants à considérer quand on projette de déplacer des ennemis naturels indigènes d'une région d'Afrique à une autre. Cette connaissance est importante lorsque l'on veut choisir l'ennemi naturel adapté pour la production de masse et pour le lâcher dans la culture affectée; elle peut également être utilisée pour gérer l'habitat de la culture, en utilisant le système tritrophique indigène identifié, afin d'accroître sa diversité et ainsi l'efficacité des ennemis naturels indigènes.

Mots Clés: Lepidoptera, Eldana saccharina, Busseola fusca, Sesamia calamistis, Chilo orichalcociliellus, lutte biologique, indigène, plantes hôtes, Cyperaceae, Graminae, Juncaceae, parasitoïdes, Braconidae, Ichneumonidae, Chalcidae, Bethylidae, Tachinidae, champignon, nématodes

Prospects for Biological Control of Chilo partellus in Grain Crops in South Africa

Rami Kfir

ARC - Plant Protection Research Institute, Private Bag X134, Pretoria 0001, South Africa

email: [email protected] 

(Accepted 23 August 2001 )

Abstract—Chilo partellus (Swinhoe) was first recorded in South Africa in 1958 and became a major pest of maize and grain sorghum. It has invaded the main maize producing areas in the Highveld Region, gradually competitively displacing the indigenous Busseola fusca (Fuller). Between 1980 and 1993 two egg, seven larval and two pupal parasitoids were introduced for biological control of Ch. partellus. Cotesia flavipes Cameron (Braconidae), Paratheresia claripalpis van der Wulp (Tachinidae), Tetrastichus howardi (Olliff) (Eulophidae) and Xanthopimpla stemmator Thunberg (Ichneumonidae) were released and recovered from the field. Recoveries were made up to a few weeks after releases but parasitoids failed to survive the winter and establish. The harsh winter conditions in the release sites, the long larval diapause period of Ch. partellus, lack of synchronisation between the development of the parasitoids and that of their host larvae, and absence of alternative host plants were identified as the main obstacles for the parasitoids establishment. It is concluded that the prospects of achieving any degree of biological control of stemborers in the Highveld Region with parasitoids from the tropics are poor. A parasitoid from a temperate zone of the USA, Macrocentrus grandii Goidanich (Braconidae), was introduced recently into South Africa and is currently reared on Ch. partellus in quarantine. Macrocentrus grandii stays dormant in its diapausing host, Ostrinia nubilalis (Hubner), during winter to emerge in spring. Because of its ability to diapause in winter it is hoped that after releases, M. grandii will establish on Ch. partellus in the Highveld Region of South Africa.

Key Words: Chilo partellus, stemborer, parasitoid, biological control, South Africa

Résumé—Chilo partellus (Swinhoe) a été collecté pour la première fois en Afrique du Sud en 1958, depuis lors il est devenu le ravageur le plus important sur maïs et sorgho. Il a envahi la principale région productrice du maïs dans la région de haute altitude et graduellement a remplacé l'espèce locale Busseola fusca (Fuller). Entre 1980 and 1993 deux parasitoïdes des oeufs, sept larvaires et deux des pupes ont été introduits dans le cadre de la lutte biologique contre Ch. partellus. Cotesia flavipes Cameron (Braconidae), Paratheresia claripalpis van der Wulp (Tachinidae), Tetrastichus howardi (Olliff) (Eulophidae) et Xanthopimpla stemmator Thunberg (Ichneumonidae) ont été lâchées et re-collectés des champs. Les recollections ont duré quelques semaines après les lâchées, mais les parasitoïdes n'ont pas pu survivre l'hivers et s'acclimater. Les sévères conditions hivernales dans les sites où ont eu lieu les lâchées, la longue diapause de Ch. partellus, le manque de synchronie entre le dévéloppement des parasitoïdes et celui de la larve du ravageur et l'absence des plantes hôtes intermediaires sont cités comme les principaux obstacles à l'acclimatation des parasitoïdes. On en conclut que les possibilities de succes de la lutte biologique avec des parasitoïdes contre les foreurs dans la région de haute altitude sont très faibles. Un parasitoïde d'une zone tempérée aux USA, Macrocentrus grandii Goidanich (Braconidae), a été récemment introduit en Afrique du Sud et est élevé sur Ch. partellus en quarantaine. Pendant l'hivers, Macrocentrus grandii entre en dormance dans son hôte en diapause, Ostrinia nubilalis (Hubner), et émerge au printemps. A cause de cette capacité d'entree en diapause pendant l'hivers, on espère qu'après les lâchées M. grandii pourrait s'adapter et s'acclimater sur Ch. partellus dans la région de haute altitude de l'Afrique du Sud.

Mots Clés: Chilo partellus, foreur, parasitoïde, lutte biologique, Afrique du Sud

Cereal Stemborer Distribution and Abundance, and Introduction and Establishment of Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) in Mozambique

D. Cugala1 and C. O. Omwega2

1 Eduardo Mondlane University, Faculty of Agronomy and Forest Engineering

P. O. Box 257, Maputo, Mozambique;

2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 23 August 2001)

Abstract—Field surveys carried out in Mozambique showed that two indigenous cereal stemborers, Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae), Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae) and one exotic stemborer, Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Pyralidae), are the main pests of maize and sorghum in the country. Busseola fusca was abundant at high altitudes (> 800 m) and Ch. partellus was abundant at low altitudes (< 800 m). Sesamia calamistis occurred at all elevations but in low numbers. Of the three stemborers, Ch. partellus was the most widespread and abundant pest of maize followed by B. fusca. Therefore, a programme was initiated to introduce the exotic parasitoid Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) to increase natural suppression of Ch. partellus populations. Cotesia flavipes was introduced into southern Mozambique for the first time in November 1996. Additional releases were subsequently carried out in several places in southern and central Mozambique from 1998–2000. The parasitoid was recovered from all localities sampled 1 to 3 years after its introduction, indicating that this exotic parasitoid had established in the southern and central regions of Mozambique.

Key Words: stemborers, parasitoids, Cotesia flavipes, biological control, establishment, Mozambique

Résumé—Des enquêtes menées sur le terrain au Mozambique ont montré que les foreurs des tiges de céréales indigènes Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae) et Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae) et un foreur des tiges exotique, Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Pyralidae), sont les principaux ravageurs du maïs et du sorgho dans le pays. Busseola fusca est abondant à hautes altitudes (> 800 m) and Ch. partellus est abondant à basses altitudes (< 800 m). Sesamia calamistis est présent à toutes les altitudes mais en faible nombre. Parmi les trois foreurs des tiges, Ch. partellus est le ravageur le plus largement répandu et le plus abondant suivi par B. fusca. Aussi, un programme a été lancé pour introduire le parasitoïde exotique Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) afin d'augmenter la régulation naturelle des populations de Ch. partellus. Cotesia flavipes a été introduit dans le sud du Mozambique pour la première fois en novembre 1996. Des lâchers supplémentaires ont été par la suite réalisés dans plusieurs localités du sud et du centre du Mozambique entre 1998 et 2000. Le parasitoïde a été retrouvé dans toutes les localités échantillonnées 1 et 3 ans après son introduction, indiquant qu'il s'est établi dans les régions du sud et du centre du Mozambique.

Key Words: foreur des tiges, parasitoïdes, Cotesia flavipes, lutte biologique, acclimatation, Mozambiqu

Colonisation of Cotesia flavipes (Hymenoptera: Braconidae) in Stemborers in the Semi-Arid Eastern Province of Kenya

J. M. Songa1 , W. A. Overholt2, J. M. Mueke3 and R. O. Okello3

1 National Dryland Farming Research Centre, Katumani, P. O. Box 340, Machakos, Kenya;

2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya;

3 Kenyatta University, P. O. Box 43844, Nairobi, Kenya

(Accepted 4 October 2001)

Abstract—A study was conducted at Katumani, Kiboko and Ithookwe, in the semi-arid Eastern Province of Kenya for four seasons (short rains 1996–long rains 1998), to confirm the major stemborers of maize, and to introduce and monitor the colonisation of Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) in these stemborers. About 6750 adults of Cotesia flavipes were released at each site, from `release stations', starting one week after plant emergence and repeated fortnightly up to harvest. Pre-release parasitism of the stemborers was determined, for two seasons prior to release of Co. flavipes, during the season of release and one season after the release of this parasitoid. Parasitism was assessed from developmental stages of the stemborers recovered through destructive sampling of 100 plants, starting one week after plant emergence. This was repeated weekly at Katumani, and fortnightly at Kiboko and Ithookwe until harvest. The stemborers recovered from maize were Chilo partellus, Sesamia calamistis, Cryptophlebia leucotreta and Busseola fusca in descending order of abundance, with Ch. partellus being the most widespread stemborer. Cotesia flavipes parasitised and successfully colonised Ch. partellus and S. calamistis in the three sites during the season of release and one season post-release of the parasitoid. Parasitism by Co. flavipes ranged from 7.14–25.80 %. The colonisation rate of Co. flavipes in the two major stemborers in the semi-arid Eastern Province of Kenya suggests the high potential of this parasitoid in regulating populations of stemborers that attack maize in this region.

Key Words: maize, Chilo partellus, biological control, Cotesia flavipes, parasitism

Résumé—Durant quatre saisons (courtes saisons des pluies 1996–longues saisons 1998), une étude a été menée à Katumani, Kiboko et Ithookwe dans la zone sémi-aride de la province de l'est du Kenya. Elle avait pour but de confirmer les principales espèces de foreur de tige de mais, d'introduire et de suivre la colonisation par Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) de ces foreurs. Environ 6750 adultes de Cotesia flavipes ont été lâché à chaque site à partir d'une semaine après émergence des plantes et répété toutes les deux semaines jusqu'â la récolte. Le parasitisme avant les lâchés a été mesuré durant deux saisons. Le parasitisme a aussi été mesuré pendant la saison des lâchés et une saison après. La parasitisme a été évalué à partir des different stades de développement collectés après échantillonage destructif de 100 plantes à partir d'une semaine après la germination. Ceci a été répété toutes les semaines à Katumani et une fois toutes les deux semaines à Kiboko et Ithookwe, ceci jusqu'à la récolte. Les foreurs collectés sur du maïs étaient les suivants: Chilo partellus, Sesamia calamistis, Cryptophlebia leucotreta et Busseola fusca dans l'ordre descendant d'abondance avec Chilo partellus come étant l'espèce la plus répandue. Cotesia flavipes a parasité et colonisé avec success Ch. partellus et Sesamia calamistis dans les 3 sites pendant la saison des lâchés et une saison après lâchés. Le parasitisme par Co. flavipes était compris entre 7.14 et 25.80 %. La vitesse de colonisation des deux foreurs majeurs de la zone semi-aride de la province de l'est du Kenya est une indication du grand potentiel qu'aurait ce parasitoid à assurer la régulation de population des foreurs de tige de maïs dans cette région.

Mots Clés: maïs, Chilo partellus, lutte biologique, Cotesia flavipes, parasitisme

Will Cotesia flavipes Drive Its African Homologue, Cotesia sesamiae, to Extinction

Mohamed N. Sallam1, William A. Overholt 2, Eunice Kairu3 and Zhou Guofa2

1 Bureau of Sugarcane Experiment Stations (BSES), P.O. Box 566, Tully, QLD 4854, Australia; 
2 International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE), P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya; 
3 Zoology Department, Kenyatta University, P.O. Box 43844, Nairobi, Kenya

(Accepted 23 August 2001)

Abstract—This paper addresses the competitive interaction between Cotesia sesamiae, a gregarious larval endoparasitoid that is native to Africa, and Cotesia flavipes, an introduced parasitoid from southern Pakistan which has recently been established in East Africa for biological control of the exotic stemborer, Chilo partellus. The two parasitoids are morphologically similar, and they both attack medium-sized to large larval stages of gramineous lepidopteran stemborers. Based on previous work which suggested that Cotesia flavipes was competitively superior to Co. sesamiae, we speculated that Co. sesamiae may be locally extirpated in some areas of Africa. However, evidence from the field does not support this prediction. Recent field surveys in areas where both parasitoids occur, revealed that Co. sesamiae was still present, and densities were not declining. The interaction of the two parasitoids, as well as the influence of this interaction on host regulation, are discussed.

Key Words: Cotesia flavipes, Cotesia sesamiae, Chilo partellus, parasitoid competition, classical biological control

Résumé—Cet article discute de la compétition entre Cotesia sesamiae et Cotesia flavipes deux parasitoïdes internes et grégaires, morphologiquement semblables. Ils attaquent les larves de foreurs de tige de graminés. Le premier est endémique á l'Afrique et le second a été importé du sud Pakistan dans la cadre de la lutte biologique classique en Afrique de l'est contre, Chilo partellus, un foreur de tige de céréales originaire d'Asie. Sur la base des travaux antérieurs qui ont montré que Co. flavipes était competitivement supérieur á Co. sesamiae, nous avions spéculé que Cotesia sesamiae pourrait eventuellement être éliminé dans certaines régions d'Afrique. Toutefois, des données récentes de terrain ne sont pas en accord avec cette hypothèse. Des enquêtes récentes dans les régions où les deux parasitoïdes existent ont montré que Co. sesamiae est toujours présent et que ses densités ne décroissent pas. Les interactions entre les deux parasitoïdes et l'effet de cette interaction sur la régulation de l'hôte sont discutés.

Mots Clés: Cotesia flavipes, Cotesia sesamiae, Chilo partellus, parasitoïdes, competition, lutte biologique classique

Release of Cotesia flavipes Cameron for Biological Control of Cereal Stemborers in Two Ecological Zones in Mozambique

D. Cugala1, W. A. Overholt2, L. Santos1 and D. Giga3

1 Eduardo Mondlane University, Faculty of Agronomy and Forest Engineering P. O. Box 257, Maputo, Mozambique; 
2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya;
3 Department of Crop Science, Faculty of Agriculture, University of Zimbabwe, P. O. Box M. P. 45, Mount Pleasant, Harare, Zimbabwe

(Accepted 9 January 2002)

Abstract—Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae), a gregarious larval endoparasitoid of Chilo partellus (Swinhoe) (Lepidoptera: Crambidae) and other stemborers in the Indo-Australian region, was released in Mozambique for the first time in 1996. Before its release, countrywide surveys on stemborers and their natural enemies were conducted in several places. However, all led to the same conclusion: that Ch. partellus was the most abundant stemborer at the majority of locations, and that the rate of larval parasitism was very low (< 5 %). To evaluate the effect of stemborer species composition on the establishment of Co. flavipes, two releases were made at two agroecologically different sites during the 1998/1999 and 1999/2000 growing seasons. Cotesia flavipes was recovered from all the three stemborer species found at each site during the season of release and a year later. However, the rates of parasitism were very low, ranging from 0.6 to 1.9 % on Ch. partellus, 3.2 % on Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae) and 2.6 % on Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae). The native natural enemy, Cotesia sesamiae Cameron (Hymenoptera: Braconidae) was the most common larval parasitoid at the two sites. The recoveries of Co. flavipes during the release period and a year later indicate that this exotic parasitoid has become established at the two locations in the southern and central regions of Mozambique, in spite of differences in stemborer species composition. However, it is too early to evaluate the impact of Co. flavipes on the stemborer populations.

Key Words: biological control, stemborers, parasitoids, Cotesia spp., establishment, Mozambique

Résumé—Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae), un endoparasitoïde larvaire grégaire de Chilo partellus (Swinhoe) (Lepidoptera: Crambidae) et d'autres foreurs des tiges de la région Indo-Australienne, a été relâché au Mozambique pour la première fois en 1996. Avant d'être relâché, des enquêtes sur les foreurs des tiges et leurs ennemis naturels ont été menées à travers tout le pays dans différents endroits. Elles aboutissent toutes à la conclusion que Ch. partellus est le foreur des tiges le plus abondant dans la majorité des localités, et que le taux de parasitisme larvaire est très bas (< 5 %). Afin d'évaluer les effets de la composition en espèces de foreurs des tiges sur l'acclimatationt de Co. flavipes, deux lâchers ont été réalisés dans deux zones agroécologiques différentes pendant les saisons culturales 1998/1999 et 1999/2000. Cotesia flavipes a été retrouvé dans toutes les espèces de foreur des tiges rencontrées dans chacune des zones étudiées durant la saison du lâcher et l'année suivante. Cependant, les taux de parasitisme ont été très bas, compris entre 0,6 et 1,9 % sur Ch. partellus, 3.2 % sur Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae) et 2.6 % sur Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae). L'ennemi naturel indigène, Cotesia sesamiae Cameron (Hymenoptera: Braconidae) a été le parasitoïde larvaire le plus commun dans les deux zones. La récupération de Co. flavipes pendant la période de lâcher et une année plus tard indique que ce parasitoïde exotique s'est établi dans les deux localités dans les régions du sud et du centre du Mozambique, en dépit d'une différence de composition en espèces des foreurs des tiges. Il est cependant trop tôt pour évaluer l'impact de Co. flavipes sur les populations de foreurs des tiges.

Mots Clés: lutte biologique, foreurs des tiges, parasitoïdes, Cotesia spp., acclimatation, Mozambique

Distribution of Cereal Stemborers in Zambia and Release of Cotesia flavipes Cameron, an Exotic Natural Enemy of Chilo partellus Swinhoe

P. H. Sohati1, E. M. Musonda2 and M. Mukanga2

1 Ministry of Agriculture, Food and Fisheries, Mochipapa Research Station, P.O. Box 630090 Choma, Zambia; 
2 Ministry of Agriculture, Food and Fisheries, Mount Makulu Central Research Centre, P/B 7, Chilanga, Zambia

(Accepted 9 January 2002)

Abstract—Surveys of the cereal stemborers and their natural enemies in Zambia were initiated in 1997. The surveys verified the presence of three stemborer species on maize, sorghum and pearl millet. These were the maize stalk borer, Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae), the spotted stemborer, Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Crambidae) and the African pink borer, Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae). Occasionally, the sugarcane borer, Eldana saccharina Walker (Lepidoptera: Pyralidae) was also recovered especially around areas near the sugarcane plantation at Mazabuka, Southern province. Chilo partellus was the predominant stemborer in region I (areas with less than 600 mm of rainfall per annum). Three `hot spot' areas, namely Luangwa, Buleya Malima and Kalobolelwa, were identified based on the abundance of Ch. partellus. The exotic parasitoid, Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) was released in the three areas for the control of Ch. partellus. However, post-release surveys in these areas have not revealed any recoveries of Co. flavipes. Three indigenous natural enemies, namely Cotesia sp., Dentichasmias sp. and Dolichogenidea sp. emerged from the field-collected larvae.

Key Words: classical biological control, parasitoids, Cotesia flavipes, stemborers, Busseola fusca, Chilo partellus, Sesamia calamistis, survey, Zambia

Résumé—Des enquêtes sur les foreurs des tiges et leurs ennemis naturels ont été entamées en Zambie en 1997. Les enquêtes ont confirmé la présence de trois espèces de foreurs des tiges sur maïs, sorgho et millet chandelle. Ce sont le foreur des tiges de maïs, Busseola fusca Fuller (Lepidoptera: Noctuidae), le foreur ponctué, Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Crambidae) et le foreur rose africain, Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae). Occasionnellement, le foreur de la canne à sucre Eldana saccharina Walker (Lepidoptera: Pyralidae) a également été retrouvé en particulier près de la plantation de canne sucre de Mazabuka dans la province du sud. Chilo partellus est l'espèce dominante dans la région I (zone avec moins de 600 mm de pluies par an). Trois zones fortement infestées, à savoir Luangwa, Buleya Malima et Kalobolelwa, ont été identifiées sur la base de l'abondance en Ch. partellus. Le parasitoïde exotique Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) a été lâché dans les trois zones afin de contrôler Ch. partellus. Des enquêtes post-lâchers réalisées dans ces zones n'ont cependant pas permis de retrouver Co. flavipes. Trois ennemis naturels, à savoir Cotesia sp., Dentichasmias sp. et Dolichogenidea sp. ont émergé des larves récoltées au champ.

Mots Clés: lutte biologique classique, parasitoïdes, Cotesia flavipes, foreurs des tiges, Busseola fusca, Chilo partellus, Sesamia calamistis, enquêt, Zambie

Cereal Stemborer Species Complex and Establishment of Cotesia flavipes Cameron in Eastern Uganda

T. Matama-Kauma1, S. Kyamanywa1, J. A. Ogwang2, C. O. Omwega3 and H. R. Willson4

1 Department of Crop Science, Makerere University, P. O. Box 7062, Kampala, Uganda; 
2 Namulonge Agricultural and Animal Production Research Institute, P. O. Box 7084, Kampala, Uganda; 
3 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya; 
4 Ohio State University, Columbus, OH 43210 USA

(Accepted 9 January 2002)

Abstract—Studies were conducted in two districts of eastern Uganda from 1997 to 1999 to introduce and monitor the establishment of an exotic parasitoid, Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae), for the control of the stemborer Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Pyralidae), and also to determine the stemborer species complex in maize and sorghum. The study confirmed the presence of four important stemborers, two pyralids Ch. partellus and Eldana saccharina Walker and two noctuids, Busseola fusca Fuller and Sesamia calamistis Hampson. Chilo partellus was dominant, constituting 53–88% of stemborers found followed by B. fusca at 8–37 %. The most abundant local parasitoid was the larval parasitoid Cotesia sesamiae Cameron (Hymenoptera: Braconidae). The pupal parasitoids Pediobius furvus Gahan (Hymenoptera: Eulophidae) and Dentichasmias busseolae Heinrich (Hymenoptera: Ichneumonidae) were also recorded. Parasitism of Co. sesamiae on Ch. partellus ranged between 0 and 13.1 %. The introduced Co. flavipes was recovered from all sites in four consecutive seasons (between 1998 and 1999) causing parasitism of between 4 and 32.9 % on Ch. partellus. Cotesia flavipes was also recovered from the indigenous stemborers B. fusca and S. calamistis. This study indicates that Co. flavipes has established in eastern Uganda.

Key Words: stemborers, biological control, Chilo partellus, Cotesia flavipes, indigenous parasitoids

Résumé—Des études ont été menées dans deux départements en Ouganda entre 1997 et 1999 infin d'introduire et de suivre l'aclimatation d'un parasitoïde exotique, Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae), dans le cadre de la lutte contre le foreur, Chilo partellus Swinhoe (Lepidoptera: Pyralidae), et de determiner le complexe d'espèces de foreurs sur maïs et sorgho dans cette région. Cette étude a confirmé la présence de 4 espèces importantes de foreurs; deux pyrales, Ch. partellus et Eldana saccharina Walker et deux noctuidés Busseola fusca Fuller et Sesamia calamistis Hampson. Chilo partellus était l'espèce dominante formant près de 53–88% des borers collectés, suivit par B. fusca à 8–37 %. Le parasitoïde local le plus abundant a été le parasitoïde larvaire Cotesia sesamiae Cameron (Hymenoptera: Braconidae). Les parasitoïdes des pupes Pediobius furvus Gahan (Hymenoptera: Eulophidae) et Dentichasmias busseolae Heinrich (Hymenoptera: Ichneumonidae) ont aussi été trouvés. Le parasitisme par Co. sesamiae sur Ch. partellus a varié entre 0 et 13.1%. Le parasitoïde introduit Co. flavipes a été collecté sur tous les sites pendant quatres saisons consecutives (entre 1998 et 1999) avec un taux de parasitisme entre 4 et 32.9 % sur Ch. partellus. Cotesia flavipes a aussi été collecté sur des foreurs locaux , B. fusca et S. calamistis. Cette étude a montré que Co. flavipes s'est acclimaté dans l'est de l'Ouganda.

Mots Clés: foreurs, lutte biologique, Chilo partellus, Cotesia flavipes, parasitoïdes endemiques

Stemborer Research in Zimbabwe: Prospects for the Establishment of Cotesia flavipes Cameron

P. Chinwada1, C. O. Omwega2 and W. A. Overholt2

1 Plant Protection Research Institute, P.O. Box CY 500 Causeway, Harare, Zimbabwe

2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 2 July 2001 )

Abstract—The stemborers Busseola fusca (Fuller) and Chilo partellus (Swinhoe) cause the highest economic damage to maize and sorghum in Zimbabwe. A number of studies on stemborer bioecology and management in Zimbabwe have been conducted, but most are still incomplete. The more important of these are studies on life history, incidence and distribution patterns, host plants, yield losses, chemical control, cultural control, host plant resistance, the use of sex pheromones, and biological control. These are discussed here in detail, and areas where further research is needed are pointed out. As part of an integrated strategy for managing stemborers in Zimbabwe, an exotic braconid larval parasitoid, Cotesia flavipes Cameron, has been released in the lowveld area and prospects for its establishment appear to be good. However, this establishment might be curtailed mainly by the inability of Co. flavipes to adapt to the seasonal carryover mechanisms utilised by the indigenous Cotesia sesamiae Cameron.

Key Words: stemborers, Chilo partellus, parasitoids, Cotesia flavipes, Cotesia sesamiae, biological control, lowveld, Zimbabwe

Résumé—Les foreurs Busseola fusca (Fuller) et Chilo partellus (Swinhoe) causent les plus grands dégâts économiques sur maïs et sorgho au Zimbabwe. A certain nombre d'études ont été menées sur la bio-écology et la gestion des foreurs au Zimbabwe, mais plusieurs sont encore inachevées. Les plus importantes d'entre elles sont: l'étude des cycles de vie, l'incidence et le mode de répartition, les plantes hôtes, les pertes de récoltes, la lutte chimique, les pratiques culturales, la résistance des plantes, l'utilisation de phéromones sexuels et la lutte biologique. Ces études sont discutées en détails dans cet article et les aspects nécessitant des études plus approfondies sont soulignées. Dans le cadre d'une strategie intégrée de la gestion des foreurs au Zimbabwe, un parasitoïde larvaire exotique, Cotesia flavipes Cameron, a été lâché dans la région de basse altitude et les possibilities d'acclimation semblent être excellents. Toutefois, cette acclimatation pourrait être limitée par l'inabilité de Co. flavipes à s'adapter aux mechanisms de passages saisoniers, utilisés par le parasitoïde local Cotesia sesamiae Cameron.

Mots Clés: foreurs, Chilo partellus, parasitoïdes, Cotesia flavipes, Cotesia sesamiae, lutte biologique, basse altitude, Zimbabwe

Distribution and Abundance, in Maize and Sorghum, of Lepidopteran Stemborers and Associated Indigenous Parasitoids in Zanzibar

E. I. Niyibigira1,2, Z. S. Abdallah3, W. A. Overholt1, V. Y. Lada3 and A. Van Huis2

1 International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE), P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya;

2 Department of Entomology, Wageningen University, P.O. Box 8031, 6700 EH Wageningen, The Netherlands; 3Plant Protection Division of Zanzibar, P.O. Box 1062, Zanzibar, Tanzania

(Accepted 24 October 2001)

Abstract—Studies to determine the relative abundance and distribution of stemborer species and their associated parasitoids in maize and sorghum were carried out during the 1995–1996 and 1999–2000 cropping seasons on Unguja and Pemba, the two main islands of Zanzibar. Three stemborer species were found on both islands in maize and sorghum, with the exotic species Chilo partellus Swinhoe (Crambidae) being the most abundant and widely distributed species, accounting for 75.3 % of stemborer attack. It was followed by Sesamia calamistis Hampson (Noctuidae) and Ch. orichalcociliellus Strand (Crambidae). Stemborer abundance was significantly higher in Pemba (1.47 ± 0.20) than Unguja (0.85 ± 0.05). Overall stemborer density in Zanzibar, during the period of study, was 1.03 ± 0.08 stemborers per plant. Stemborer infestation was significantly higher during the short rainy season than long rainy season but it did not vary between maize and sorghum or coral rag and plantation areas. The indigenous parasitoids recorded included ten larval parasitoids: Bassus sp., Chelonus sp., Cotesia sp., Cotesia sesamiae Cameron, Cotesia ruficrus (Haliday), Dolichogenidea sp., Dolichogenidea aethiopica Wilkinson, Dolichogenidea polaszeki Walker, Megaselia sp. and an unidentified Tachinidae. Among these, the braconid Co. sesamiae Cameron was the most common parasitoid, attacking all the stemborer species and recorded from 85.2 % of parasitised larvae. However, parasitism was low— 3.9 % on Unguja and 1.9 % on Pemba. In addition, the efficiency of Co. sesamiae was reduced by two hyperparasitoids—Aphagnomus fijiensis Ferrière and Elasmus sp. Seven pupal parasitoids were recorded, namely Dentichasmias busseolae Heinrich, Brachymeria sp. Westwood, Brachymeria olethria Waterston, Pediobius furvus Gahan, Psilochalsis soudanensis Steffan, Syzeuctus ruberrimus Benoit and an unidentified Chalcididae. The differences in species diversity between the two islands are discussed in the context of the equilibrium theory of biogeography and the geographical size. Classical biological control of the introduced stemborer Ch. partellus using the exotic parasitoid Co. flavipes to supplement the indigenous parasitoids in population regulation is proposed as a potentially useful option for Zanzibar.

Key Words: stemborer, Chilo partellus, Sesamia calamistis, Chilo orichalcociliellus, indigenous parasitoids, Cotesia sesamiae, hyperparasitism, biological control, maize, sorghum, Zanzibar

Résumé—Pendant les périodes culturales de 1995–1996 et 1999–2000, des études ont été menées sur la l'abondance relative et la répartition des espèces de foreurs et leur ennemis naturels trouvés sur maïs et sorgho dans Unguja et Pemba deux îles de Zanzibar. Trois espèces ont été trouvés sur le maïs et le sorgho sur les deux îles. Chilo partellus Swinhoe (Crambidae) était le plus abondant et plus largement réparti. Il comptait pour 75.3% des infestations des borers, suivit par Sesamia calamistis Hampson (Noctuidae) et Ch. orichalcociliellus Strand (Crambidae). L'abondance des borers était plus élevé dans l'île de Pemba (1.47 ± 0.20) que dans celle d'Unguja (0.85 ± 0.05). En général la densité des borers à Zanzibar pendant la période d'étude était de 1.03 ± 0.08 foreurs par plant. L'infestation par les borers étaient particulièrement élevé pendant la courte saison des pluies, mais n'a pas variée entre le maïs, le sorgho, ou entre les plantations et les bancs de coraux. Dix parasitoids locaux ont été collectés parmi lesquels, Bassus sp., Chelonus sp., Cotesia sp., Cotesia sesamiae Cameron, Cotesia ruficrus (Haliday), Dolichogenidea sp., Dolichogenidea aethiopica Wilkinson, Dolichogenidea polaszeki Walker, Megaselia sp., et un Tachinidae non identifié. Le Braconidae Co. sesamiae Cameron était le plus abondant et a été collecté à partir 85.2% de larves parasites, toutes les espèces de foreurs confondues. Toutefois, le parasitisme était bas, 3.9 sur Unguja et 1.9 % sur Pemba. L'efficacité des parasitoïdes était réduite par deux hyperparasitoïdes—Aphagnomus fijiensis Ferrière et Elasmus sp. Sept parasitoïdes de pupes ont aussi été collectés, notemment Dentichasmias busseolae Heinrich, Brachymeria sp. Westwood, Brachymeria olethria Waterston, Pediobius furvus Gahan, Psilochalsis soudanensis Steffan, Syzeuctus ruberrimus Benoit et un Chalcididae non identifié. Les differences en diversités spécifiques entre les deux îles sont discutées dans le contexte de la théorie de l'équilibre des biogéographie et des étendues géographiques. La lutte biologique classique du foreur introduit Ch. partellus qui utilise le parasitoïde exotique Co. flavipes pour renforcer l'action régulatrice des parasitoïdes locaux des borers est préconisée comme option utile pour Zanzibar.

Mots Clés: foreur, Chilo partellus, Sesamia calamistis, Chilo orichalcociliellus, parasitoides locaux, Cotesia sesamiae, hyperparasitisme, lutte biologique, maïs, sorgho, Zanzibar

Distribution and Species Composition of Cereal Stemborers in the Eastern Zone of Tanzania

E. Nsami1, B. Pallangyo1, V. Mgoo1 and C. O. Omwega2

1 National Biological Control Progamme, P. O. Box 30031, Kibaha, Tanzania;

2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 9 January 2002)

Abstract—A survey was conducted in the four regions of Tanga, Morogoro, Coast and Dar es Salaam in eastern Tanzania to determine the distribution and species composition of cereal stemborers and their natural enemies. A total of 22 fields were sampled in Tanga, 28 in Morogoro, 17 in Coast and one in Dar es Salaam. Chilo partellus was found to be the predominant species, accounting for 80 % of all stemborers collected. Busseola fusca, Sesamia calamistis and Chilo orichalcociliellus made up 15, 4 and less than 1 % of the stemborers collected respectively. Infestation levels varied with the age of the plants, whereby younger plants were more severely infested (infestation ranging from 20–40 %) than mature plants (infestation ranging from 5–15 %). Two larval parasitoids, Cotesia sesamiae and Cotesia flavipes, were the main natural enemies collected. However, the levels of parasitism of the stemborers were very low. The exotic natural enemy Co. flavipes may have spread from the Kenya coast (where it is established) into eastern Tanzania.

Key Words: cereal stemborers, species composition, infestation level, parasitism, parasitoids

Résumé—Une enquête a été menée dans les quatre régions de Tanga, Morogoro, Coast et Dar es Salaam dans l'est de la Tanzanie afin de déterminer la distribution et la composition en espèces des foreurs de tige de céréales et de leurs ennemis naturels. Au total, 22 champs ont été échantillonnés dans Tanga, 28 dans Morogoro, 17 dans Coast et un dans Dar es Salaam. Chilo partellus est l'espèce dominante, il représente 80% de tous les foreurs des tiges récoltés. Busseola fusca, Sesamia calamistis et Chilo orichalcociliellus représentent respectivement 15, 4 et moins de 1 % des foreurs de tige récoltés. Les niveaux d'infestation varient avec l'âge des plantes; ainsi les plantes les plus jeunes sont plus sévèrement infestées (l'infestation est comprise entre 20–40%) que les plantes mûres (l'infestation est comprise entre 5 et 15%). Deux parasitoïdes larvaires, Cotesia sesamiae et Cotesia flavipes, sont les principaux ennemis naturels récoltés. Cependant, les niveaux de parasitisme des foreurs des tiges sont très bas. L'ennemi naturel exotique Co. flavipes a dû s'étendre de la côte kenyanne (où il est établi) vers la côte tanzanienne.

Mots Clés: foreurs, composition en espèces, niveaux d'infestation, parasitisme, parasitoids

Distribution and Species Composition of Stemborers and Their Natural Enemies in Maize and Sorghum in Ethiopia

Emana Getu1, W. A. Overholt1 and E. Kairu2

1 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772 Nairobi, Kenya; 
2 Kenyatta University, P. O. Box 43844, Nairobi, Kenya

(Accepted 24 October 2001)

Abstract—Surveys were conducted to determine the species composition of stemborers and their natural enemies in maize and sorghum in 1999 and 2000 in eastern, northern, southern and western Ethiopia. The six species of stemborers found attacking maize and sorghum were Chilo partellus (Swinhoe) (Lepidoptera: Crambidae), Busseola fusca Fuller, Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae), S. nonagrioides botanephaga Tams & Bowden (Lepidoptera: Noctuidae), Rhynchaenus niger (Horn) (Coleoptera: Rhynchophoridae) and Pissodes dubious (Ström) (Coleoptera: Rhynchophoridae). Twenty species of primary parasitoids of eggs, larvae and pupae of Ch. partellus, B. fusca and S. calamistis were recorded. Other natural enemies, including predators, fungi and nematodes, were also found. Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae) was the dominant and the most widely distributed parasitoid of stemborers in Ethiopia, and was reared from field-collected Ch. partellus, B. fusca and S. calamistis.

Key Words: distribution, stemborers, natural enemies, maize, sorghum, establishment, Chilo partellus, Cotesia flavipes, Busseola fusca, Ethiopia

Résumé—Des enquêtes ont été menées en 1999 et 2000 en Ethiopie afin de déterminer la composition des espèces de foreurs présents sur maïs et sorgho et leurs ennemis naturels. Les six espèces de foreurs trouvées sur le maïs et le sorgho sont Chilo partellus (Swinhoe) (Lepidoptera: Crambidae), Busseola fusca Fuller, Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae), S. nonagrioides botanephaga Tams & Bowden (Lepidoptera: Noctuidae), Rhynchaenus niger (Horn) (Coleoptera: Rhynchophoridae) et Pissodes dubious (Ström) (Coleoptera: Rhynchophoridae). Vingt espèces de parasitoïdes primaires des oeufs, des larves et des pupes de Ch. partellus, B. fusca et S. calamistis ont été répertoriés. D'autres ennemis naturels en l'occurrence des prédateurs, des champignons et des nématodes ont aussi été trouvés. Le plus abondant et le plus largement répartie des parasitoïdes des foreurs en Ethiopie a été Cotesia flavipes Cameron (Hymenoptera: Braconidae). Il a été collecté sur Ch. partellus, B. fusca et S. calamistis.

Mots Clés: distribution, foreurs, ennemis naturels, maïs, sorgho, acclimatation, Chilo partellus, Cotesia flavipes, Busseola fusca, Ethiopie

The Chemical Ecology of Host Location by Parasitoids of African Stemborers

Linnet S. Gohole1,2 and Adele J. Ngi-Song2

1 Moi University, Department of Crop Production and Seed Technology, P.O. Box 1125, Eldoret, Kenya; 
2 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 21 November 2001)

Abstract—During foraging, parasitoids of insect herbivores are aided by chemical compounds generally termed `infochemicals', to locate their hosts. The origin of the infochemicals varies; they may be derived from the herbivore itself or activities related to the biology of the herbivore, the host plant, or from interactions between the plant and the herbivore. This paper reviews the status of research in this area, and presents an account of the infochemicals used by African stemborer parasitoids during foraging, as well as recommending possible areas for further investigation. The information generated has potential for application in behaviour modification of parasitoids species in biological control programmes.

Key Words: infochemicals, volatiles, parasitoids, stemborers, foraging behaviour

Résumé—Lors de la recherche de l'hôte les parasitoïdes des insectes herbivores s'orientent grâce à certains composés chimiques volatiles appelés `infochemicals'. L'origine de ces composés chimiques est variable. Ils proviennent soit de l'hôte lui-même, soit des activités en relation avec la biologie de l'hôte, de la plante hôte, ou de l'interaction entre les deux. Cet article revise le statut des recherches dans ce domaine. Il présente une liste des composés chimiques utilisés par les parasitoïdes des foreurs africains lors de la recherche de l'hôte et suggère des thèmes de recherches futures. Les informations générées ici ont un potentiel d'application dans les programmes de lutte biologique dans le cadre de la modification des comportements des espèces de parasitoïdes.

Mots Clés: infochemicals, volatiles, foreurs, comportement

Polymorphism for Wolbachia Infections in Eastern and Southern African Cotesia sesamiae (Cameron) (Hymenoptera: Braconidae) Populations

Adele J. Ngi-Song and Moses B. Mochiah

International Centre of Insect Physiology and Ecology, P. O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 29 June 2001)

Abstract—Cotesia sesamiae (Cameron) (Hymenoptera: Braconidae) is an indigenous, gregarious, larval endo/parasitoid which is widely distributed in Africa and attacks mid- to late instars of stemborers. There is renewed interest in using Co. sesamiae for biological control to reduce the problems caused by stemborers. However, Wolbachia sp., a bacterial symbiont of some populations of Co. sesamiae, poses some threat to the successful use of the parasitoid for stemborer control. This bacterium's common effect is cytoplasmic incompatibility between infected males and uninfected females. Polymerase chain reaction (PCR) tests were carried out on parasitoid samples collected from 5 locations in Kenya and 8 other countries in eastern Africa. Wolbachia presence was detected in Co. sesamiae populations from Coast and Machakos in Kenya, and from samples collected from 6 other eastern and southern African countries. No infection was detected from western Kenya, Uganda and Malawi. Cross mating among 3 infected populations (North Coast, South Coast and Machakos) and 2 uninfected populations (Kitale and Kuja) was done to establish which populations were reproductively compatible. Biological parameters, such as brood size and percent females were compared among the different crosses. One-way incompatibility, indicative of Wolbachia infection, was observed from the crosses between males of either Mombasa or Machakos and females from Kitale. Selection of compatible Co. sesamiae populations is critical to successful augmentation biological control programmes.

Key Words: biological control, Braconidae, cytoplasmic incompatibility, parasitoid population, Wolbachia infection, Cotesia sesamiae, Hymenoptera

Résumé—Cotesia sesamiae (Cameron)(Hymenoptera: Braconidae) est un parasitoïde endémique grégaire des larves de foreur de tiges de céréales. Il est reparti sur toute l'Afrique. Il y a un renouvellement d'intérêt pour l'utilisation de Co. sesamiae dans la lutte biologique contre les foreurs. Toutefois, la bacterie symbiotique, Wolbachia sp., présente chez certaines populations du parasitoïde est une menace pour l'utilisation efficace de Cotesia sesamiae. Cette bacterie cause généralement une incompatibilité sexuelle entre les mâles infectés et les females non infectées. Les tests par les réactions en chaîne de polymerase (PCR) ont été effectués sur 5 populations differentes du Kenya et des populations collectées dans 8 pays de l'Afrique de l'est. Au Kenya, la bacterie a été détectée chez les populations de la côte et de Machakos et aussi dans les échantillons venant de 6 pays d'Afrique de l'est et du Sud. Aucune infection n'a été observée dans les populations de l'ouest du Kenya, du Malawi et de l'Ouganda. Les croisements génétiques entre les 3 populations infectées (Côte Nord, Côte Sud et Machakos) et les 2 populations non infectées (Kitale et Kuja) ont été effectués pour établir quelles populations étaient incompatibles. Des parametres biologiques tels que le nombre de descendants, et le pourcentage de females ont été comparés pour les differents croisements. Une incompatibilité unidirectionelle charactéristique de l'infection par Wolbachia a été observé dans les croisements où les mâles venaient de Mombasa ou de Machakos et les females de Kitale. La selection des populations compatibles de Co. sesamiae est essentielle au succes des programmes de lutte biologique.

Mots Clés: lutte biologique, Braconidae, incompatibilité cytoplasmique, parasitoïdes, infection par Wolbachia, Cotesia sesamiae, Hymenoptera

Habitat Management Strategies for the Control of Cereal Stemborers and Striga in Maize in Kenya

Z. R. Khan1, J. A. Pickett2, L. Wadhams2 and F. Muyekho3

1 International Centre of Insect Physiology and Ecology, P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya;

2 IACR-Rothamsted, Harpenden, Hertfordshire AL5 2JQ, UK;

3 Kenya Agricultural Research Institute, P.O. Box 450, Kitale, Kenya

(Accepted 27 September 2001)

Abstract—Maize is the principal food and cash crop for millions of people in the predominantly mixed crop-livestock farming systems in Kenya. Stemborers and striga (Striga hermonthica) are major constraints to increased maize production in eastern Africa. An intercropping and trap crop system has been developed, using a `push-pull' strategy, for the control of stemborers in small scale maize farming systems. The `push-pull' strategy involves trapping stemborers on highly susceptible trap plants (pull) and driving them away from the crop using repellent intercrops (push). Napier grass (Pennisetum purpureum Schumach) and Sudan grass (Sorghum vulgare sudanense Stapf.) are used as trap plants, whereas molasses grass (Melinis minutiflora Beauv.) and two species of desmodium (Desmodium uncinatum Jacq. and Desmodium intortum Urb.) repel ovipositing stemborers. The integrated `push-pull' strategies were shown to increase parasitism of stemborers through attraction of parasitoids to one of the intercrops, molasses grass. The leguminous intercrop, silver leaf desmodium, drastically reduced damage to maize by the parasitic weed, striga. This aspect was further investigated and developed for integration with stemborer control. On-farm trials with farmers in Kenya have shown significant yield increases in maize farming.

Key Words: stemborers, maize, habitat management, `push-pull', Kenya, Striga hermonthica

Résumé—Le maïs est la principale nourriture et culture commerciale pour des millions de personnes pratiquant le système agricole prédominant au Kenya, associant la culture et l'élevage. Les foreurs des tiges et le striga (Striga hermonthica) sont les contraintes majeures de l'accroissement de la production de maïs en Afrique de l'Est. Un système de cultures associées et pièges, utilisant une stratégie de répulsion-attraction, à été développé pour contrôler les foreurs des tiges dans les petites exploitations agricoles. La stratégie de répulsion-attraction consiste à piéger les foreurs de tiges sur des plantes pièges fortement attractives (attraction) et à les éloigner de la culture en utilisant des cultures associées répulsives (répulsion). On utilise l'herbe à éléphants (Pennisetum purpureum Schumach) et l'herbe du Soudan (Sorghum vulgare sudanense Stapf) comme plantes pièges tandis que l'herbe à mélasse (Melinis minutiflora Beauv) et deux espèces de desmodium (Desmodium uncinatum Jacq. et Desmodium intortum Urb.) repoussent les foreurs de tiges prêts à pondre. La stratégie de répulsion-attraction permet d'augmenter le parasitisme des foreurs des tiges en attirant les parasitoïdes vers l'une des cultures associées, l'herbe à mélasse. L'association du desmodium à feuilles argentées (Légumineuse), réduit de façon drastique les dégâts causés au maïs par l'herbe parasite striga. Ce résultat a été approfondi et développé pour être associé avec la lutte contre les foreurs des tiges. Des essais au champ réalisés avec des fermiers au Kenya ont montré des augmentations de rendements significatives dans la culture du maïs.

Mots Clés: foreurs des tiges, maïs, gestion de l'habitat, répulsion-attraction, Kenya, Striga hermonthica

Developing Habitat Management Systems for Gramineous Stemborers in South Africa

J. van den Berg1, M. Rebe1, J. De Bruyn2 and H. Van Hamburg2

1 ARC-Grain Crops Institute, Private bag X1251, Potchefstroom, 2520, South Africa;

2 School for Environmental Sciences, Potchefstroom University for Christian Higher Education, Potchefstroom, 2520, South Africa

(Accepted 27 September 2001)

Abstract—The stemborers Busseola fusca (Lepidoptera: Noctuidae) and Chilo partellus (Lepidoptera: Crambidae) are important pests of maize and sorghum in South Africa. A habitat management system for these pests is being developed in the Northern Province of South Africa. This management system is similar to the one used in eastern Africa, where host and non-host plants of stemborers are used to repel moths away from the main crop and attract them to highly attractive trap plants. To identify possible trap crops, a survey of wild host plants of stemborers was undertaken in the Northern Province of South Africa and several new host plants were recorded. As a possible trap crop for stemborers, various Napier grass (Pennisetum purpureum) varieties were evaluated for oviposition preference by Ch. partellus moths and subsequent larval survival on those varieties. Few larvae survived longer than 15 days after inoculation onto Napier grass plants. A survey was conducted of farming practices that would affect the adoption of habitat management strategies. The high usage of tractors for ploughing may have a negative effect on adoption of perennial intercrops in a habitat management system. The common practice of free grazing animals also reduced the fodder value and benefit of trap crops. The value of Napier grass does not only lie in its use as trap crop but also as a measure to limit soil erosion and as animal feed.

Key Words: Busseola fusca, Chilo partellus, habitat management, South Africa, stemborers, trap plants, Napier grass

Résumé—Les foreurs des tiges Busseola fusca (Lepidoptera: Noctuidae) et Chilo partellus (Lepidoptera: Crambidae) sont des ravageurs importants du maïs et du sorgho en Afrique du Sud. Un système de gestion de l'habitat de ces ravageurs est en cours de développement dans la province nord de l'Afrique du Sud. Ce système de gestion est similaire à celui utilisé en Afrique de l'Est, où les plantes hôtes et non hôtes des foreurs des tiges sont utilisées pour repousser les papillons hors de la culture et les attirer vers des plantes pièges fortement attractives. Afin d'identifier de possibles cultures pièges, on a entrepris une enquête sur les plantes hôtes sauvages des foreurs des tiges dans la province nord de l'Afrique du Sud et plusieurs nouvelles plantes hôtes ont été trouvées. Plusieurs variétés d'herbes à éléphants (Pennisetum purpureum), pouvant jouer le rôle de culture piège pour les foreurs des tiges ont été évaluées pour tester la préférence ovipositionelle des adultes de C. partellus ainsi que la survie larvaire ultérieure. Très peu de larves survivent plus de 15 jours après l'infestation sur les plants d'herbe à éléphants. Une enquête a été conduite sur les pratiques culturales qui pourraient influencer l'adoption de stratégies de gestion de l'habitat. L'utilisation importante des tracteurs pour labourer pourrait avoir une influence négative sur l'adoption de cultures associées pérennes dans un système de gestion de l'habitat. La pratique courante du libre pâturage des animaux réduit également la valeur du fourrage et le bénéfice des cultures pièges. La valeur de l'herbe à éléphants ne se résume pas seulement dans son utilisation comme culture piège mais aussi comme un moyen de limiter l'érosion du sol et comme fourrage.

Mots Clés: Busseola fusca, Chilo partellus, gestion de l'habitat, Afrique du Sud, foreurs des tiges, plantes pièges, herbes à éléphants

Integrated Management of Stemborers in Lesotho

J. Van den Berg1 and A. A. Ebenebe2

1 ARC-Grain Crops Institute, Private Bag X1251, Potchefstroom, 2520, South Africa;

2 Department of Zoology and Entomology, Faculty of Natural Sciences, University of the Orange Free State, P.O. Box 339, Bloemfontein 9300, South Africa

(Accepted 23 August 2001)

Abstract—A review is provided of the status of integrated management technologies for the stemborers Busseola fusca and Chilo partellus in Lesotho. Busseola fusca is the most important stemborer of maize and sorghum while C. partellus is only important on sorghum. No stemborer-resistant maize or sorghum varieties are available and farmers mainly plant land races of these crops. Cultural control practices such as the use of crop residue management practices have potential in suppressing borer numbers. Chilo partellus numbers, especially, can be suppressed through the destruction of sorghum crop residues. Studies indicated that adaptation of planting date can lead to escape of damage and reduced yield losses. Surveys indicate that insecticide use is on the increase in Lesotho, but the efficacy of insecticides used for borer control is not always adequate. The most promising area for change towards a pest management system lies in crop residue management. Changing crop residue management practices, especially where sorghum residues are left in the fields, should be encouraged. There is a high likelihood of adoption of a system in which Napier grass is planted around maize fields since farmers place a premium on livestock feed. Development and adoption of an integrated pest management system will, however, only be successful if farmers are involved in its development.

Key Words: Busseola fusca, Chilo partellus, integrated management, crop residue management, Lesotho

Résumé—Un bilan des techniques de gestion intégrée des foreurs de graminées Busseola fusca et Chilo partellus au Lesotho est présenté. Busseola fusca est le foreur le plus important du maïs alors que C. partellus est surtout important sur sorgho. Aucune variété résistante de maïs ou de sorgho n'est disponible et les fermiers plantent principalement des races locales. La lutte culturale telle que la gestion des résidus de culture offre un potentiel intéressant pour contrôler les effectifs de foreurs. Ainsi, les effectifs de C. partellus peuvent être contrôlés par la destruction des résidus de culture du sorgho. Des études ont montré qu'un aménagement des dates de semis peut limiter les dégâts et réduire les pertes de récolte. Des enquêtes indiquent que l'utilisation d'insecticide s'accroît au Lesotho, mais que l'efficacité des traitements n'est pas toujours suffisante. La gestion des résidus de culture s'avère être le domaine le plus prometteur pour gérer les ravageurs. On devrait favoriser les pratiques de gestion de résidus, en particulier lorsque les résidus de sorgho sont laissés au champ. Un système de culture où l'herbe à éléphants est plantée autour des parcelles de maïs sera très vraisemblablement adopté dans la mesure où les fermiers accordent beaucoup d'importance à la nourriture du bétail. Le développement et l'adoption d'un système de gestion intégré des ravageurs ne seront cependant couronnés de succès que si les fermiers sont impliqués dans leurs réalisations.

Mots Clés: Busseola fusca, Chilo partellus, gestion intégrée, gestion des résidus de culture, Lesotho

Changes in the Distribution of Lepidopteran Maize Stemborers in Kenya from the 1950s to 1990s

Zhou Guofa, William A. Overholt and Moses B. Mochiah

International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE), P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 21 November 2001)

Abstract—Three hundred and ninety-two maize fields in the southern arable zone of Kenya were sampled for lepidopteran cereal stemborers from 1996–2000. Chilo partellus (Swinhoe) was the most abundant stemborer, and was found at all locations with elevations below 1500 m, and at some locations between 1500 and 2300 m. The highest density of C. partellus was in the semi-arid ecological zone of eastern Kenya. Chilo orichalcociliellus (Strand) was found in the lowland southern coastal area, and a few inland sites on the border of Tanzania in southeastern Kenya. Busseola fusca Fuller was dominant in highland areas. In the Lake Victoria Basin, which has an elevation of about 1100 m, B. fusca was dominant at some sites, but overall, C. partellus was more abundant. Sesamia calamistis Hampson was present at all elevations and all locations, but typically at low densities. Eldana saccharina (Walker) was found in two-thirds of the fields sampled in the Lake Victoria Basin. These results are compared with the distributions of the various stemborers in the 1950s to 1960s, as reported in the literature.

Key Words: stemborers, distribution, Chilo partellus, Busseola fusca, elevation

Résumé—Trois cent quatre vingt douze champs de maïs ont été échantillonnés dans la zone arable du sud Kenya pour les lépidoptères foreurs de tiges entre 1996 et 2000. Chilo partellus (Swinhoe) est le foreur le plus abondant, il a été trouvé dans toutes les localités situées à une altitude inférieure à 1500 m, et dans certaines localités entre 1500 et 2300 m. La plus forte densité de C. partellus a été trouvée dans les zones écologiques semi-arides de l'Est du Kenya. On trouve Chilo orichalcociliellus dans les basses terres de la zone côtière sud et dans plusieurs localités de l'intérieur des terres près de la frontière tanzanienne au sud-est du Kenya. Busseola fusca Fuller est dominant dans les hautes terres. Près du bassin du lac Victoria, qui a une altitude d'environ 1100 m, B. fusca est dominant dans certaines localités, mais d'une manière générale, C. partellus est l'espèce la plus abondante. Sesamia calamistis Hampson est présent à toutes les altitudes et toutes les localités, mais à faibles densités. On trouve Eldana saccharina (Walker) dans deux tiers des champs échantillonnés sur le bassin du lac Victoria. Ces résultats sont comparés avec la distribution des foreurs de tiges des années 1950 et 1960, rapportée dans la litérature.

Mots Clés: foreurs des tiges, distribution, Chilo partellus, Busseola fusca, altitude

Impact of Solar Radiation, Rainfall and Cannibalism on Disappearance of Maize Stemborers in Kenya

M.J. Bonhof and W.A. Overholt

International Centre of Insect Physiology and Ecology, P.O. Box 30772, Nairobi, Kenya

(Accepted 24 October 2001)

Abstract—The effect of solar radiation, rainfall and cannibalism on the disappearance of eggs and larvae of the cereal stemborer Chilo partellus (Swinhoe) were studied. Disappearance and nonviability of egg batches was higher on plants exposed to solar radiation than on shaded plants. Significantly fewer small larvae were recovered from plants exposed to rainfall than from shielded plants. Cannibalism among larvae of the same size was not common except at high larval densities. Contrary to the common belief that disappearance is the result of predation, these studies show that solar radiation and rainfall might also play an important role in the disappearance of stemborer eggs and small larvae.

Key Words: solar radiation, rainfall, cannibalism, disappearance, Chilo partellus, maize

Résumé—Les effets des radiations solaires, de la pluie et du cannibalisme sur la disparition des oeufs et des larves du foreur des tiges de céréale Chilo partellus (Swinhoe) ont été étudiés. La disparition et la non-viabilité des pontes sont plus importantes sur les plantes exposées aux radiations solaires que sur celles situées à l'ombre. Le nombre de jeunes larves retrouvées sur les plantes exposées aux pluies est significativement plus faible que sur les plantes protégées. Le cannibalisme entre les larves de même taille n'est pas commun sauf si les densités de larves sont élevées. Contrairement à ce qui est communément admis, à savoir que la disparition est le résultat de la prédation, ces études montrent que les radiations solaires et la pluie peuvent aussi jouer un rôle important dans la disparition des oeufs et des jeunes larves de foreurs des tiges.

Mots Clés: radiations solaires, pluie, cannibalisme, disparition, Chilo partellus, maïs

Options in Developing Stemborer-Resistant Maize: CIMMYT's Approaches and Experiences

S.N. Mugo1, D. Bergvinson2 and D. Hoisington2

1 International Maize and Wheat Improvement Center (Centro Internacional de Mejoramiento de Maíz y Trigo, CIMMYT), P. O. Box 25171, Nairobi, Kenya;

2 CIMMYT, Lisboa 06600, Mexico D.F., Mexico

(Accepted 20 August 2001)

Abstract—Various insect pests, of which stemborers are the most widely distributed and damaging, affect about 30 out of the 35 million hectares planted with maize in developing countries. Chemical control, biological control, cultural methods and host plant resistance constitute the four general approaches to stemborer control. The use of stemborer-resistant maize increases farming efficiency by both reducing yield losses from stemborer damage and reducing or eliminating the cost of insecticides and other inputs. In the past, CIMMYT followed conventional breeding methods to develop germplasm resistant to stemborers and molecular technology, quantitative trait loci (QTL) in marker-assisted selection (MAS) to select for improved stemborer resistance in elite lines. More recently, CIMMYT has developed the capacity to produce transgenic maize with resistance factor(s) derived from genes that encode delta-endotoxins derived from the soil bacterium Bacillus thuringiensis (Bt). A sub-tropical source population with multiple borer resistance (MBR population) was developed by recombination and recurrent selection under infestation with four stemborer species. Marker-assisted selection is being used in two African countries to promote the transfer of resistance into elite and adapted germplasm. The Insect Resistant Maize for Africa (IRMA) project is pursuing the transfer of Bt-based resistance to adapted maize germplasm, initially in Kenya, but later to other interested African countries. CIMMYT's varietal release strategy is to pyramid Bt genes into maize populations with existing multigenic pest resistance, in order to enhance both the levels and durability of plant resistance to maize pests. This paper discusses the various approaches used at CIMMYT to develop stemborer-resistant maize germplasm.

Key Words: stemborers, maize, maize breeding, host plant resistance, marker assisted selection, transgenic maize, delta-endotoxins, Bacillus thuringiensis, multiple borer resistance maize populations

Résumé—Plusieurs espèces d'insectes infestent environ 30 sur 35 million d'hectares plantés de maïs dans les pays en voie de développement. Parmi ceux-ci, les foreurs sont les plus destructifs et les plus largement repartis. La lutte chimique, biologique, les méthodes culturales et l'utilisation des plantes résistantes forment les quatres approches courantes de lutte contre les foreurs. L'utilisation du maïs résistant aux foreurs augmentent l'efficacité culturale en réduisant les pertes en récoltes dues aux foreurs grâce à la réduction ou l'élimination des dépenses en insecticides ou autres entrants agricoles. Dans le passé CIMMYT a suivi la méthode conventionnelle des multiplications pour développer du matériel génétique résistant aux foreurs, la technologie moleculaire, l'aspect quantitatif du loci (QTL) des marqueurs assistés (MAS) aide à selectionner dans les lignes elites une meilleure resistance aux foreurs. Plus recemment, le CIMMYT a dévéloppé la capacité de produire un maïs transgénique avec des facteurs de résistance dérivés des gènes qui codent pour une delta-endotoxin dérivée des bactéries du sol Bacillus thuringiensis (Bt). Une souche sous tropicale avec une résistance multiple aux foreurs a été dévéloppée par recombinaison et selection recurrente sous une infestation de quatres espèces de foreurs. La sélection par marqueur assisté est actuellement utilisée dans 2 pays africains pour promouvoir le transfert de la résistance dans le matériel génétique élite adapté. Le projet sur la résistance du maïs aux insects (IRMA) suit le transfert de la résistance basée sur Bt au matériel génétique de maïs adapté, initiallement au Kenya, et après aux autres pays africains qui s'y intéresseraient. La stratégie de propogation des variétés de CIMMYT est d'insérer le gène de Bt dans les populations de maïs ayant des gènes multiples de résistances aux ravageurs dans l'optique d'améliorer les niveaux et la durée de la résistances des plantes aux ravageurs du maïs. Cet article discute des différentes approches utilisées par CIMMYT pour dévélopper un materiel génétiquement résistant aux foreurs de tiges de maïs.

Mots Clés: foreurs, maïs, selection des plantes maïs resistantes, selection par marqueur assisté, maïs transgénique, delta-endotoxins, Bacillus thuringiensis, population de maïs avec resistance multiple aux foreurs

 

 

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